La situation est particulièrement ubuesque pour les étudiants qui doivent poursuivre leurs études dans les nouveaux masters enseignement. Quand ils se sont inscrits à l’université, on leur a « vendu » un parcours qui devait initialement les conduire, après leur licence, à une année de préparation au concours, suivie d’une année de formation au métier de prof. On leur propose aujourd’hui de nouvelles règles du jeu, mais elles ne sont pas maîtrisées… Des textes officiels manquent à l’appel pour clarifier les conditions d’admission en master, l’inscription aux concours, le déroulement des stages dans les établissements scolaires et, dans un an pile, l’avenir professionnel et universitaire courtelinesque de tous ceux qui auront eu le M2 et pas le concours ou vice versa.
Un dossier de Céline Manceau (mai 2010)