Le "nouveau" management des enseignants-chercheurs

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Comme dans le monde de l'entreprise auquel elles empruntent aujourd'hui une partie de leur vocabulaire, les ressources humaines sont devenues une composante essentielle de la stratégie des établissements de l'enseignement supérieur. Universités, écoles de commerce, écoles d'ingénieurs, le « nouveau » recrutement, le « nouveau » management des hommes de science passent par une recherche de l'excellence, une plus grande flexibilité dans la répartition des charges d'enseignement et du temps de recherche, et dans la création d'un environnement scientifique attractif. Ces lignes de force se retrouvent dans le discours de toutes les composantes de l'enseignement supérieur français. Si souvent opposées, celles-ci parlent le même langage lorsqu'il s'agit de se positionner sur le vivier des enseignants et des chercheurs. Demain, parlera-t-on de marché ?


Leurs silences ont aussi des similitudes. Un voile pudique est jeté sur la question des rémunérations comme si chacun redoutait une inflation salariale qui pourrait mettre en péril la cohésion de leur organisation. Face aux nouvelles donnes de l'enseignement supérieur, Educpros a demandé à quatre établissements de statuts différents d’expliquer les évolutions de leur GRH (gestion des ressources humaines).

Il s’agit de l’université de Cergy-Pontoise (17 000 étudiants, 1 001 enseignants dont 106 professeurs des universités et 269 maîtres de conférences), de l’université de technologie de Troyes (2 400 étudiants, 142 enseignants-chercheurs), de Reims Management School (3 700 étudiants, 70 professeurs permanents et 400 intervenants extérieurs) et de l’Institut Télécom (5 400 étudiants, 600 enseignants-chercheurs et chercheurs).

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