Quelle place occupe votre université dans le paysage de l’enseignement supérieur bas-normand ?
L’université de Caen est la seule en Basse-Normandie et nous inscrivons deux tiers des étudiants de la région, avec 24000 étudiants. Depuis trois ans, nos effectifs sont stables après avoir baissé notamment dans les filières scientifiques, avec une forte proportion de niveau licence (60%) et 35% de boursiers.
Qu'est-ce qui vous distingue parmi les universités ?
C’est une des plus vieilles universités d’Europe (1432), complètement détruite par les bombardements et reconstruite avec l’aide de pays étrangers, en 1957, avec un campus ouvert à l’anglo-saxonne. On retrouve encore aujourd’hui cette ouverture à l’international puisque l’université accueille 4.000 étudiants et stagiaires étrangers de 120 nationalités, les pays du Maghreb et la Chine en tête. Nous avons aussi des accords particuliers avec les USA et les pays nordiques. Un enseignant norvégien réside à l’université à l’année pour accueillir la centaine d’étudiants norvégiens qui viennent étudier à l’université.
Cette année, nous inaugurons la Maison des langues et de l’international avec les labos de langue pour l’enseignement destiné à tous les étudiants de langue vivante et de FLE (français langue étrangère) et un carré international pour les étudiants étrangers. Nous sommes 6ème pour la mobilité Erasmus sortante. Le rayonnement à l’international est un point fort de notre université.
Comment l’université travaille-t-elle avec les autres établissements du supérieur ?
Avant la mise en place du PRES normand [en octobre 2011], nous avions déjà des coopérations depuis 10 ans, au niveau de la recherche (chimie, matériaux) et des écoles doctorales puisque 6 sur 8 sont en commun avec l’université de Rouen, du Havre et l’Insa Rouen. Nous avons aussi des masters et des doctorats co-accrédités avec l’ENSICAEN. Nous voulons affirmer l’université dans sa région avec des ambitions recherche. Nous avons des conventions de recherche avec 7 pôles de compétitivité sur les relations électroniques sécurisées, Movéo, la filière équine et avec celui de mer-Bretagne. Avec nos collègues du PRES, nous avons été lauréat d’un Labex sur l’énergie et les matériaux et l’université est impliquée dans trois Equipex retenus en Basse-Normandie. Nous avons aussi des spécialités sur les ressources littorales et le milieu côtier avec un centre de référence sur l'huître.
Quels sont les points forts de l'offre de formation de votre université ?
Notre offre est pluridisciplinaire (18 DUT, 45 LP, 26 masters) y compris avec médecine, pharmacie, orthophonie et deux écoles d’ingénieur internes. Nos points forts sont en langues avec le russe et les langues nordiques (suédois, norvégiens…). Nos spécialités sont aussi le document numérique, la filière équine ou le nucléaire (avec une licence pro et une spécialité à l’ESIX ).
