"Education : j'innove, tu innoves, nous innovons", la chronique d'Emmanuel Davidenkoff

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Des milliers d’enseignants innovent, au quotidien, le plus souvent dans l’anonymat. A quand le jour où cette dynamique changera le système ?

Il s'appelle Philippe Bonnard. Il est professeur des écoles à Raon-l'Etape, dans les Vosges. Il a inventé une méthode d'apprentissage de l'allemand en école élémentaire, à base de récits, de chansons, de bandes dessinées, de mises en situation variées. Elle est déjà utilisée dans près de 300 classes, et pas seulement dans les zones frontalières de sa région, où la familiarité avec l'allemand est plus naturelle qu'ailleurs.

Elle s'appelle Christelle Thiriet. Elle enseigne l'histoire et la géographie au collège Gabriel-Séailles de Vic-Fezensac, dans le Gers. Avec deux collègues, elle a été à l'origine du projet "Envie d'apprendre", dont une des conséquences les plus spectaculaires a été l'abandon des notes au profit d'évaluations beaucoup plus variées, une approche par compétences qui, petit à petit, a changé la façon d'enseigner. Au lancement du projet, 20% des élèves quittaient le collège en fin de quatrième ; ils ne sont plus que 6%, et le taux de réussite au brevet a augmenté.

(...) à tous les étages du système, des enseignants innovent, testent, imaginent des dispositifs au plus près des besoins de leurs élèves, accomplissent des petits miracles au quotidien. Ils sont l'espoir, peut-être le seul espoir, d'une école qui, en tant qu'institution, semble incapable de se repenser.

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