"Non, le bac n'a pas commencé avec la philo", la chronique d'Emmanuel Davidenkoff

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Le bac n'a pas commencé avec les épreuves de philosophie du 16 juin, mais bien avant pour les candidats des séries technologiques et professionnelles. Pourquoi ne pas le raconter ?, s'interroge Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de L'Etudiant.

Non, les épreuves du bac n'ont pas commencé lundi, avec la philo, contrairement à qui fut cette année encore claironné par tant de médias. Les écrits de philo ne constituent qu'une étape, mineure pour les 11/12e des candidats - seule la réussite des littéraires (50.000 bacheliers sur 600.000) est réellement tributaire de cette épreuve dont le coefficient, dans les autres séries, est modeste.

Le bac a en fait commencé bien avant, notamment pour les candidats des séries technologiques et professionnelles, mais aussi avec les options , les Travaux personnels encadrés et, bien sûr, les épreuves organisées en fin de classe de première.

Que cette contre-vérité ait la vie dure n'est guère surprenant. Elle permet de dramatiser un événement qui touche des centaines de milliers de familles, de lui donner une réalité dans l'espace médiatique ; elle l'ancre aussi dans une histoire collective, affirme sa dimension de rituel. L'Education nationale elle-même joue de cette dramatisation, en communiquant sur le bac en amont de l'épreuve de philo.

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