Peillon et le PS : tous derrière et lui devant ?

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La chronique d'Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de l'Etudiant, le 13 février 2013 sur le Huffington Post.

"Tous derrière et lui devant. Le parti socialiste semble avoir pris la mesure du risque de divorce entre les enseignants et leur ministre de l'Education nationale. Ordre a donc été donné de faire front derrière Vincent Peillon, alors que l'arrivée prochaine de sa loi devant le parlement, coïncidant avec la réforme des rythmes scolaires, aiguise les appétits syndicaux.

L'inquiétude est à la mesure du risque encouru. Le coup de tonnerre du 21 avril 2002, avec l'élimination au premier tour de Lionel Jospin, demeure une blessure vive, et nul n'ignore au PS que les voix enseignantes avaient cruellement manqué au soir du premier tour. Pourtant, les enseignants avaient alerté. Dès l'hiver 1997, le Snes, majoritaire dans les collèges et les lycées, incitait ses adhérents membres du PS à renvoyer leurs cartes rue de Solférino pour protester contre les attaques jugées indues de Claude Allègre. À l'époque déjà ce raidissement avait été qualifié de "corporatiste"..."

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