"Rien ne dit qu'un autre que Vincent Peillon aurait mieux réussi", la chronique d'Emmanuel Davidenkoff

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Benoît Hamon a été nommé ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce changement de style suffira-t-il à profondément "refonder" l'école ?

C'était le 13 février 2013. Nous écrivions dans ces colonnes : "Vincent Peillon pourrait être tenté de prendre la tangente au premier chemin de traverse – un remaniement par exemple – pour rester ainsi "l'homme de la loi", possible bénéficiaire de sa réussite, mais point tributaire de son éventuel échec."
Un an a passé, qui n'a pas contredit les fondamentaux de l'analyse. Empêtrée dans la réforme des rythmes scolaires, engoncée dans l'impuissance de la "machine" à réinventer ses fonctionnements, tétanisée en son sommet par des querelles de hauts fonctionnaires, paralysée par la menace d'une fronde syndicale, l'Education nationale de 2014 ne présente pas un visage radicalement différent de celle de 2012.

Certes le discours au sommet a changé, tentant d'instiller plus de confiance, d'ouvrir à l'innovation, de renouer avec les idéaux des pères fondateurs de l'école de la République. Mais sur le terrain les effets se font attendre. Une fois encore, la gauche balbutie sa politique éducative, faute d'avoir fait son aggiornamento et tranché entre les divers courants qui la parcourent.

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