Vous voulez gagner confortablement votre vie sans attendre d’avoir la cinquantaine bien sonnée ? C’est possible, à condition de ne pas vous tromper d’établissement ou de spécialité pour votre formation. Mais sachez au préalable que les métiers les plus rémunérateurs sont aussi ceux qui exigent le plus de travail… ou alors un talent fou !
Revenus
Jusqu’à 50 000 euros brut par an. C’est d’abord le secteur qui fait la différence : pour s’assurer un haut revenu, mieux vaut représenter des produits de l’industrie, des SSII (sociétés de services en ingénierie informatique) ou des télécoms, plutôt que de l’agroalimentaire, de l’intérim ou des transports…
Métier
Qu’il se fasse appeler chef de projet, responsable projet-client, ingénieur d’affaires ou ingénieur commercial, le technico-commercial est d’abord un vendeur expert. "Il a en charge une mission de relais, précise Hervé Coquet, DRH (directeur des ressources humaines) chez Favi, société spécialisée dans la fonderie, et président de l’ANDRH (Association nationale des DRH) Somme-Aisne. Rattaché au directeur commercial, il doit détecter le client, puis l’accompagner et le représenter auprès des services de notre entreprise." Sa double compétence, technique et relationnelle, en fait un oiseau rare, et donc rémunéré en conséquence. "Les technico-commerciaux partent pour des missions parfois assez longues, notamment à l’étranger", explique Hervé Coquet, qui cherche des gens "de bonne foi, de bonne volonté, de bon sens et de bonne humeur". Si, en plus, ils maîtrisent l’anglais et l’allemand, c’est le jackpot !
Formations
Un BTS (brevet de technicien supérieur) industriel ou diplôme d’ingénieur, doublé d’une licence professionnelle dans le domaine commercial. Ou un BTS technico-commercial. L’ESTA (École supérieure des technologies et des affaires) de Belfort (90) offre une formation technico-commerciale très complète.
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