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Apprentissage : les aides au recrutement de nouveau prolongées jusqu'à fin 2022

Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion a annoncé la prolongation des aides à l'embauche des apprentis.
Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion a annoncé la prolongation des aides à l'embauche des apprentis. © Romains GAILLARD/REA
Par Etienne Gless, publié le 24 mai 2022
3 min

Olivier Dussopt, nouveau ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion, a annoncé ce 24 mai la prolongation (à nouveau) pour six mois des aides à l'embauche de jeunes en alternance. Des aides qui pourraient être pérennisées pour atteindre l'objectif du million d'apprentis visé par Emmanuel Macron.

Interrogé sur RTL

ce mardi 24 mai, Olivier Dussopt, nouveau ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion a annoncé que les aides à l'embauche d'apprentis (5.000 euros pour l'embauche d'un apprenti mineur, 8.000 euros pour la signature d'un apprenti majeur) étaient maintenues "au moins jusqu'à la fin de l'année". Pour la suite "cela dépendra de la loi de finances 2023" a ajouté Olivier Dussopt.

L'apprentissage dopé par les aides à l'embauche de jeunes en alternance

Mises en place en juillet 2020 dans le cadre du plan "1 jeune, 1 solution", ces aides provisoires aux entreprises pour l'embauche d'alternants ont déjà été prolongées deux fois et devaient prendre fin au 30 juin 2022.

A noter que ces aides ont dopé le recrutement de jeunes notamment en contrat d'apprentissage : 718.000 contrats avaient ainsi été signés en 2021, un record historique en hausse de +37% sur un an.

Aides à l’apprentissage : un coût pour les finances publiques mais un investissement rentable

Quoi qu'il en coûte aux finances publiques

, la prolongation jusqu'à fin 2022 de ces aides à l'embauche est une bonne nouvelle pour les jeunes actuellement en recherche d'un contrat pour préparer en alternance leur CAP, BTS, master ou encore un titre d'ingénieur. Mais ces aides très coûteuses seront-elles pérennisées ?

Universités, écoles, organismes de formations et employeurs le souhaitent. " Miser sur l’apprentissage a certes un coût mais qui ne correspond pas à des dépenses de fonctionnement", observe ainsi Martial Martin, président de l'association des directeurs d'IUT (ADIUT). "Il s'agit plutôt de dépenses d’investissement à deux ou trois ans. Une fois que le jeune a effectué son apprentissage il devient largement créateur de richesse."

Objectif : un million d'apprentis

C'est principalement l'apprentissage qui explique le taux historiquement bas du chômage des 15-24 ans à l'issue de la crise sanitaire : 15,9% début 2022. Pas étonnant que le nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne souhaite prolonger une formule qui marche. "Il faut viser le million d'apprentis", avait martelé Emmanuel Macron début mars lors de son premier déplacement de campagne.

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