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Portrait

Behar, alternant en bac pro commerce : "L’alternance transfrontalière me permet d’avoir un profil plus international"

A 17 ans, Behar est en bac pro métiers de la vente et du commerce.
A 17 ans, Behar est en bac pro métiers de la vente et du commerce. © Photo fournie par le témoin
Par Cécile Marchand-Ménard, publié le 27 janvier 2025
1 min

Étudiant en bac pro métiers de la vente et du commerce à Saint-Louis, dans le Grand Est, Behar, 17 ans, effectue son alternance avec une entreprise allemande. Une façon de se professionnaliser tout en acquérant une expérience internationale.

Les débuts de journée de Behar ressemblent à ceux de nombreux alternants et alternantes… À ceci près que pour se rendre en entreprise, l’étudiant en bac pro métiers du commerce et de la vente au lycée Jean Mermoz de Saint-Louis (68) traverse la frontière pour se rendre en Allemagne. "Le matin je commence assez tôt. Je pars de chez moi à 6h30 et j’arrive au travail à 6h50." 

Pour la seconde année consécutive, il se forme au sein de Hieber, une grande surface allemande. "Actuellement je suis à la boulangerie. Précédemment, j’ai travaillé deux mois au rayon frais et six mois aux fruits et légumes", précise Behar. Une fois son uniforme enfilé, l’élève de terminale parcourt les rayons pour aiguiller les clients. "Il faut renseigner sur les produits, répondre aux questions, orienter", explique-t-il. Une mise en application des cours qu’il suit à Jean Mermoz.  

La moitié de la semaine à l’école

"Je suis la moitié de la semaine à l’école et l’autre moitié en entreprise", précise-t-il. En début de semaine, Behar suit des cours de gestion et de vente. "À la fin du collège, j’étais intrigué par la vente, le commerce. J’aime bien apprendre à fidéliser les clients, développer des techniques pour conseiller et vendre les produits", détaille-t-il.  

L’alternance débutée en première est pour lui un moyen d’entrer sans attendre dans le monde du travail. "Le commerce nécessite d’être accueillant, d’échanger, prendre la parole. Ce sont des compétences que j’apprends sur le terrain", explique l'apprenti.  

L’avantage d’habiter à la frontière allemande

S’expatrier pour une alternance transfrontalière n’était en revanche pas une évidence pour Behar. "Pendant ma première année de bac pro, j’ai assisté à un forum des métiers. Cette entreprise était présente, je leur ai glissé mon CV et ils m’ont rappelé. Finalement, c’est bénéfique parce que je pratique mon allemand, j’ai un profil plus international", souligne-t-il. 

Depuis juillet 2023, les alternances entre la France et l’Allemagne sont facilitées par un accord bilatéral conclu entre les deux pays. "J’ai le temps de travail d’un apprenti allemand, soit près de 38 heures par semaine. Mais j’ai aussi six semaines de congés au lieu de cinq pour un apprenti français. Je suis aussi mieux rémunéré que mes camarades qui effectuent une alternance en France", relève Behar. 

Surtout, cette alternance transfrontalière permet à l’étudiant de préparer le BTS commerce international vers lequel il aimerait s’orienter. "Je suis passionné d’automobile, donc j’aimerais le réaliser en alternance en Suisse, dans ce domaine, précise-t-il. C’est l’avantage avec le fait d’habiter à la frontière". 

L’alternance en région Grand Est : 

  • Nombre d'étudiants : 226.000

  • Nombre d’apprentis : 69.196

  • dans l'infra bac (CAP, bac pro, etc.) : 46,5%

  • dans le supérieur (BTS, licence pro, master) : 53,5%

  • Secteurs porteurs : Industrie, tourisme, commerce, informatique 

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