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Idée reçue : en alternance, on ne peut préparer que des bacs pro et des CAP

Par Jeanne Levavasseur, publié le 22 janvier 2018
1 min

Il y a quelques années, l’alternance était considérée comme un mode de formation de seconde zone réservé aux mauvais élèves incapables de rester plus de 5 minutes d’affilée face à un tableau noir… Aujourd’hui, à l’inverse, elle est de plus en plus souvent présentée comme la solution miracle pour lutter contre le chômage des jeunes et attire de plus en plus d'élèves avides de concret. Où est le faux, où est le vrai ? Nos réponses.

FauxFAUX

La majorité des diplômes est accessible en alternance, depuis les diplômes nationaux, tels le CAP (certificat d'aptitude professionnelle) ou le BTS (brevet de technicien supérieur), jusqu’aux diplômes des écoles d’ingénieurs et de management, en passant par les diplômes d'État délivrés par les ministères de l'Agriculture, des Sports, de la Santé, par des chambres consulaires, des écoles professionnelles ou les titres enregistrés au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles),

Les alternants obtiendront des diplômes identiques à ceux qui sont délivrés en formation classique à temps plein. Seule la façon de les préparer diffère, avec des séjours en entreprise et des périodes en centre de formation. En 2016, l'apprentissage a augmenté de près de 6 % dans les filières du supérieur par rapport à 2015 : ce qui représente 152.200 jeunes en 2016 contre 144.000 en 2015. Source : Élèves et apprentis, DEPP (Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance, ministère de l'Éducation nationale), octobre 2017.

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