Michael, étudiant en informatique : "L’alternance permet d’être opérationnel dès sa sortie d’études"
Après un IUT en informatique au moment du Covid, Michael a décidé de poursuivre son parcours en alternance. Une voie qui lui a permis de se confronter très tôt au monde du travail.
"Au collège, je voulais devenir dentiste. Lors d’un stage chez un praticien j’ai pu manipuler et améliorer un des logiciels dont il se servait. J’ai toujours aimé imaginer des petits programmes. Mais cette expérience a été un déclic", se souvient Michael, 22 ans, étudiant en mastère au sein de l’ESGI de Lyon et déjà diplômé de l’IUT informatique de Dijon.
Les défis en informatique ont toujours éveillé sa passion. "Il faut avoir un esprit d’analyse et faire preuve d’inventivité. Il est nécessaire de penser un langage et un design adaptés pour chaque commande", s’enthousiasme-t-il. Après le collège, cet étudiant originaire de Sens intègre une filière STI2D au lycée Janot-Curie.
Il poursuit ensuite sa formation au sein du parcours Réalisation d’applications : conception, développement, validation, proposé par l’IUT de Dijon. "C’est une filière assez générale. Nous étudions le développement web et mobile, nous sommes formés sur plusieurs langages : html, java script… Nous avons aussi des projets comme la création d’un site", détaille l’étudiant.
"J’ai eu envie d’être dans le concret"
Pour compléter son parcours, Michael se tourne ensuite vers le bachelor Ingénierie du web proposé par l’ESGI de Lyon. "Ma première année en IUT a eu lieu au moment du Covid, nos cours étaient en distanciel. J’ai eu envie d’être dans le concret", se souvient-il.
Il choisit ainsi de réaliser son parcours en alternance, auprès d’une entreprise de traçabilité et de cybersécurité. "Pendant un an, j’avais trois semaines en entreprise et une semaine en cours, relate-t-il. Cela m’a permis de me faire la main sur un projet de création d’application".
Deux expériences en alternance
L’an passé, Michael décide de conclure son parcours à l’ESGI en intégrant un mastère, pour "continuer à [se] former à de nouvelles technologies, de nouveaux langages informatiques". Là encore, il choisit l’alternance, toujours auprès de la même entreprise trois semaines sur quatre. "Un des avantages, c’est que j’ai pu être rémunéré. Sans cela, j’aurais arrêté mes études plus tôt", insiste-t-il.
Et surtout, le futur diplômé l’assure : "La pratique, la mise en situation devant des clients, des collègues, des supérieurs hiérarchiques… Tout cela permet d’être tout de suite opérationnel à sa sortie d’études." D’ailleurs, d’ici quelques mois, une fois son diplôme en poche, Michael devrait être embauché par l’entreprise qui participe à sa formation depuis déjà deux ans.
Les secteurs porteurs dans les deux régions : L’artisanat, l’esthétique et la cosmétique, les services à la personne (BFC) / Commerce, réparation automobile, activités juridiques et comptables (AURA)
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