Faculté SHS

Pour le master socio d'enquête, effectivement au niveau organisation, qualité des profs et utilité de certains cours c'est à revoir un peu. Et j'ai remarqué aussi que très peu d'étudiants de M1 semblent continuer en M2 (mais c'est une impression, je ne sais pas si c'est confirmé au niveau des stats). Après cela dépend beaucoup des options choisies : tu peux bien tomber ou non. Le problème étant que si tu tombes mal ça peut vraiment pourrir ton année et tu ne pourras pas y faire grand chose. Pour faire un bilan, c'est un master qui est intéressant, et qui peut apporter beaucoup mais qui comporte aussi de gros défauts qui peuvent être vraiment handicapants (et pour pas qu'on m'accuse de mauvaise foi : j'ai largement validé mes deux années). Par contre, même s'il est censé être un master mixte, l'aspect professionnel est quand même assez faible. Elle est présente (notamment avec le stage) mais pas vraiment poussée. L'aspect recherche est un peu plus clair. Ce n'est pas vraiment un défaut, cela dépend juste des préférences de chacun.

En réponse à Oiseau : je t'invite à retourner voir la présentation du master EVSAN sur le site internet : il est présenté comme un master de SCIENCES SOCIALES, pas comme un master de sociologie : tu as besoin de regarder chaque option une par une pour voir à quel point il y a beaucoup de sociologies (pour ne pas dire que de la socio), cela n'est pas précisé dans la présentation générale du master. En ce qui concerne le master construction européenne : parce que c'est un master recherche ça ne peut pas être une voie de garage ? Les deux ne sont pas incompatibles...Oui l'équipe enseignante est très réputée... mais pour la plupart, pas pédagogue du tout, et peu accessible (il y a des exceptions), sauf si tu comptes faire un doctorat ! Après les masters ont des débouchés c'est sûr ! Mais pas plus que d'autres masters du même type, et si c'est pour passer deux ans à avoir des enseignements pas très intéressants, vaut mieux faire un master qui offre deux années plus enrichissantes pour les mêmes débouchées.Et totalement d'accord sur la médiocrité en ce qui concerne l'informatique et la statistique : pour un master de sociologie c'est aberrant à quel point les cours sont survolés.

PARTIE 6 : Au final, ce n'est pas un mauvais master, c'est juste un master moyen. Le souci c'est qu'il est présenté comme un master de haut niveau, ce qu'il est clairement pas. C'est quelque chose que la fac SHS de Paris 5 semble être une spécialiste : sur-vendre ses masters. C'est un problème que l'on retrouve dans TOUS ses masters. Par exemple, les étudiants en M1 Études et évaluations dans le secteur sanitaire et social se sont retrouvés déconcertés par le nombre de cours de sociologie qu'il avait. Sur la brochure il n'était pas mentionné explicitement que la grande majorité des cours (pour ne pas dire tous les cours) seront des cours de sociologie. Résultat : la plupart des étudiants ont quitté le master après le M1. Mon conseil pour les personnes qui seraient intéressées par n'importe quel master dans cette fac est donc de ne pas se fier à ce qui est écrit sur les brochures ! Essayer de demander le maximum d'informations détaillées auprès de la scolarité sur l'organisation des cours, contacter les prof pour savoir le programme des cours etc. Et si possible essayer de contacter un étudiant qui a suivi cette formation. Sinon, vous risquez d'avoir de mauvaise surprise...

PARTIE 5 : Une des preuves que ce master n'est pas à la hauteur des attentes est le nombre d'étudiants de M1 qui ne poursuivent pas en M2 : en fin d'année une grande majorité des étudiants parlaient de partir dans un autre master et ont posé des candidatures ailleurs. Il est assez difficile de dire exactement combien d'étudiants ont effectivement continué en M2, mais d'après les discussions que j'ai eu je pense que cela représente au maximum un étudiant sur cinq. Parmi les étudiants que je fréquentais du master, seulement deux personnes sont prêtes à continuer en M2. Quand un nombre si important d'étudiants cherchent à tout prix à quitter un master, c'est réellement que quelque chose ne va pas.

TROISIEME PARTIE : L'organisation autour des mémoires est une blague : votre seul référent est votre directeur de mémoire, si vous avez un problème la scolarité vous dira de le contacter. Sauf que beaucoup d'étudiants ont eu des problèmes pour communiquer avec leur directeur (rendez-vous impossible, email sans réponse). Si vous ne faites pas du forcing vous ne verrez pas beaucoup votre directeur (bien sûr il existe dans le lot des bons directeurs qui vous aideront. Mais mon conseil est d'éviter de prendre des profs avec une certaine réputation : ils sont tellement sollicités à droite et à gauche que vous aurez très peu de chance de les voir). En gros, vous devez alors vous débrouiller tout seul ! La plupart du temps, pour la rédaction de votre mémoire vous serez seul car votre directeur se contente de vous donner les directions générales mais n'a pas le temps de vous aider pour tout. Lorsque vous cherchez l'aide d'autres prof, ils vous répondront « ça dépend de ce que votre directeur veut » et aucun cours ou atelier de type « rédaction de mémoire » n'existe. Ainsi, le sentiment partagé par la plupart des étudiants est de ne pas savoir exactement ce qu'il doit faire.