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Résultats du bac 2016 : 5 choses à faire avant la rentrée

Examens, révisions, inscription
Heureux bacheliers, vous avez encore quelques démarches à faire pour avoir l'esprit parfaitement libre. © Shutterstock
Par Thibault Franceschet, publié le 05 juillet 2016
1 min

Ça y est. Les résultats sont tombés. Vous voilà bachelier ! Attention, vous n'êtes pas encore en vacances pour autant. Il vous faut maintenant vous inscrire dans l'enseignement supérieur et organiser votre vie de futur étudiant. Petit mémo avant d'aller bronzer.

1. S'inscrire à l'université

Une fois la troisième phase d'APB passée (après le 19 juillet 2016), vous êtes normalement affecté dans un établissement d'enseignement supérieur, mais cela ne signifie pas que vous êtes inscrit. Chaque école ou université a sa procédure. Si vous ne l'avez pas encore fait, renseignez-vous vite sur celle de votre établissement.

Souvent, les inscriptions se font en juillet. Parfois, les démarches se font uniquement par Internet, mais la plupart du temps il faut prendre rendez-vous et se déplacer. Dans certaines universités, la procédure commence sur Internet et se poursuit avec un rendez-vous pour l'inscription.

Votre établissement vous donnera une liste de documents à fournir. Il vous faudra au moins votre relevé de notes du bac, l'attestation de participation à la Journée défense et citoyenneté, une pièce d'identité, l'attestation d'attribution conditionnelle du CROUS si vous êtes boursier, et un titre de paiement pour les droits d'inscription. 

2. S'affilier à la Sécurité sociale étudiante 

Vous avez le droit de rester affilier à la Sécurité sociale de vos parents jusqu'à vos 20 ans. Mais vous pouvez dès votre entrée dans l'enseignement supérieur opter pour le régime social étudiant. Tout se fera lors de votre inscription universitaire.

Jusqu'à 20 ans, l'affiliation est gratuite. Au-delà, il faut acquitter environ 215 € de cotisation annuelle, sauf si vous êtes boursier. Vous aurez le choix entre la LMDE et l'une des mutuelles étudiantes du réseau Emevia. Il n'y a aucune différence de remboursement pour la partie Sécurité sociale entre ces deux options. 

Pour la partie mutuelle, qui complète les remboursements de la Sécurité sociale, vous êtes libre. Vous pouvez rester affilié à la mutuelle de vos parents (une possibilité offerte jusqu'à 26 ans), ou bien souscrire vous-même une mutuelle. Il en coûte de 5 à 40 € par mois selon le niveau des prestations.

3. Demander une bourse au Crous

Vous auriez dû y penser dès janvier et accomplir les démarches avant le 31 mai. Mais pour les retardataires ou les étourdis, il est encore possible, normalement, de faire une demande. Votre dossier sera examiné plus tard et vous toucherez votre bourse en cours d'année et de manière rétroactive. Après avoir fait une simulation , il faut créer votre dossier social étudiant (DSE) sur le site messervices.etudiant.gouv.fr. 

Une fois votre demande enregistrée, un mail récapitulatif vous sera envoyé avec un dossier à remplir et une liste de pièces à fournir. Il faudra envoyer le tout au Crous par courrier, et régler 5 € de frais de dossier. Ensuite, vous recevrez une notification d'attribution conditionnelle par mail, que vous devrez donner à votre établissement. Il existe 9 échelons de bourse : 0 (exonération des droits d'inscription universitaires et de Sécurité sociale) puis de 0bis à 7, pour des montants allant de 100 à 554 € par mois. 

4. Rechercher un logement

Devenir étudiant rime parfois avec quitter papa et maman. Si vous êtes boursier, vous devez faire une demande en cité universitaire en même temps que la demande de bourse. 

Pour les locations dans le parc privé, cherchez dès maintenant, surtout dans les villes où le marché de l'immobilier est tendu : les studios partent vite et il ne reste plus grand-chose à la fin de l'été. Faites les petites annonces sur Internet : Le Bon Coin, Pap... (particuliers), Se loger.com (agences)... Par agence, vous aurez des frais supplémentaires à régler. 

Sachez que les propriétaires vous demanderont des garants, vos parents en général. Si ces derniers ne peuvent se porter garants, l'État peut le faire pour vous, avec la CLÉ (caution locative étudiante), et peut aussi vous avancer la caution du logement (un mois de loyer, jusqu'à deux pour un meublé). 

Parmi les critères pour faire votre choix, pensez proximité avec votre lieu d'études, commerces, transports... Vérifiez bien l'état du logement : dans les immeubles anciens, beaucoup d'appartements ont des problèmes d'humidité, par exemple. N'oubliez pas de faire assurer votre logement.

5. Penser aux aides au logement

Si vous prenez un logement, qu'il soit privé ou en résidence universitaire, et quelles que soient les ressources de vos parents, vous avez droit à une allocation logement : APL pour le privé, ALS pour les logements du Crous. Seule limite : si vos parents touchent les allocations familiales, ils doivent choisir entre ces allocations ou l'APL pour vous. Le montant dépend principalement de la ville, du montant du loyer, du fait d'être seul ou en colocation, et de s'il s'agit d'un logement vide ou meublé. Si vous êtes boursier, le montant est majoré. 

Faites une simulation sur le site de la CAF. Attention, les délais de traitement peuvent être longs (jusqu'à deux mois), vous ne percevrez l'allocation qu'à partir d'octobre ou de novembre en général, mais avec rétroactivité.

C'est bon ? Tout est réglé ? Vous avez bien mérité maintenant de vous reposer... et de recharger les batteries avant votre première rentrée étudiante.

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