Auditeur indépendant : découvrez un métier tourné vers l’avenir avec la CNCC !
Proposé par CNCC
Envie d’intégrer un secteur d’activité dynamique ? De voyager et d’apprendre au quotidien ? Le métier d’auditeur indépendant est un véritable tremplin. Il vous assure de nombreuses perspectives d’embauche et une carrière épanouissante. Vous aimeriez vous lancer dans cette voie ? La Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC) explique tout ce que vous devez savoir sur le rôle de l’auditeur indépendant et sur les formations permettant d’accéder à ce métier passionnant.
Pourquoi devenir auditeur indépendant ?
Aussi connu sous le nom de commissaire aux comptes, l’auditeur indépendant examine les états financiers d’une entreprise ou de tout autre type de structure publique ou privée faisant appel à ses services. Il peut par exemple s’agir d’entreprises, d’universités, d’hôpitaux ou d’associations. L’auditeur indépendant doit donc vérifier la véracité des informations relatives aux comptes financiers de l’entreprise, ainsi que leur régularité et leur conformité aux règles en vigueur.
Les chiffres clés
Grâce à l’essor des nouvelles technologies précipitant la transition digitale des entreprises, les auditeurs indépendants sont de plus en plus prisés, notamment au sein du secteur public et non marchand. Selon la Compagnie nationale des commissaires aux comptes (CNCC), ce sont chaque année près de 12 000 professionnels qui proposent 8 000 offres d’emplois salariés dans des secteurs d’activité très diversifiés.
Destinées à de jeunes diplômés, ces offres sont proposées par plus de 6 000 cabinets présents sur tout le territoire et spécialisés en audit ou en expertise-comptable. Dans le second cas, au moins une partie de l’activité est consacrée à l’audit. Ce secteur ne connaît pas la crise, puisque durant les 10 prochaines années, 100 000 futurs auditeurs indépendants devraient être embauchés. Et près de 245 000 entités sont auditées chaque année.
Les débouchés
Comme le précise la CNCC, les auditeurs indépendants sont sollicités par de nombreuses entités et peuvent être amenés à travailler dans différents types de secteurs tels que la mode, l’automobile ou les équipements et services de santé. D’autres sont amenés à exercer dans des domaines d’activités comme l’aéronautique, les nouvelles technologies ou encore l’intelligence artificielle.
Pour savoir si vous êtes 100% compatible avec le métier d’auditeur indépendant et ses valeurs, un quiz vous attend sur le site auditeur.fr !
Comment devenir auditeur indépendant ?
Préparer un diplôme Master, quelle que soit la spécialité choisie
, les étudiants doivent préparer un diplôme de niveau Master, toutes spécialités confondues. Il peut s’agir d’un Master universitaire (sciences économiques, sciences politiques, droit, etc.), ou d’un diplôme délivré par une école de commerce ou une école d’ingénieur. Dans ce cas, la CNCC, vous invite à vérifier que votre diplôme vous confère le grade de Master :
en vous référant au site de la Commission d’Évaluation des Formations et Diplômes de Gestion (CEFDG);
en consultant les bulletins officiels publiés par le ministère de l’Enseignement supérieur.
Grâce au diplôme de niveau Master, il est possible de s’inscrire au certificat préparatoire aux fonctions de commissaire aux comptes (CPCAC). Suite à l’obtention du CPCAC, vous devez effectuer un stage professionnel salarié d’auditeur indépendant d’une durée de 3 ans, avant de vous préparer à l’étape finale pour obtenir le certificat d’aptitude aux fonctions de commissaire aux comptes (CAFCAC). La formation pour devenir commissaire aux comptes équivaut donc à un niveau bac + 8.
Effectuer un stage professionnel rémunéré pendant 3 ans
Si vous souhaitez devenir auditeur indépendant, la CNCC précise que le stage est un passage obligé. Il se déroule généralement dans un cabinet d’audit et de commissariat aux comptes. Encadré par un auditeur indépendant inscrit sur la liste des commissaires aux comptes, il offre une expérience professionnalisante. Cela permet notamment de consolider certaines compétences théoriques. Sont également prévues 200 heures de travaux sur des dossiers d’audit financier.
Sur les trois années de stage, il est possible d’intégrer pendant un an une entreprise située en France ou à l’étranger (au sein d’un pays membre de l’Union européenne). Cette dernière doit être spécialisée dans le domaine de l’audit ou de la comptabilité. À l’issue du stage, une attestation de fin de stage valable pendant 6 ans vous sera délivrée. Cette attestation garantit votre inscription aux épreuves du certificat d’aptitude aux fonctions de commissaire aux comptes (CAFCAC).
Le CAFCAC, une passerelle qui offre de nouvelles opportunités
Comme indiqué par la CNCC, le certificat d’aptitude aux fonctions de commissaire aux comptes (CAFCAC) est le sésame pour exercer vos futures fonctions d’auditeur indépendant. Il vous donne aussi la possibilité de vous inscrire aux épreuves du diplôme d’exercice comptable afin de devenir expert-comptable.
Quelles sont les autres voies d’accès ?
Elles sont multiples : cursus universitaire, IUT, écoles de commerce ou d’ingénieurs, cursus comptable (diplôme de comptabilité et Gestion (DCG), diplôme supérieur de Comptabilité et Gestion (DSCG)).
Dans ces cas, le DSCG reste un passage obligatoire pour accéder au Diplôme d’expertise-comptable qui vous permettra de devenir à la fois expert-comptable et commissaire aux comptes.
À ce titre, votre stage doit être encadré par un commissaire aux comptes. Si ce stage n’est pas encadré par un commissaire aux comptes, vous devez obtenir votre diplôme d’Expertise-Comptable (DEC) avant d’effectuer un stage habilité par un professionnel du commissariat aux comptes.
Quel est le rôle d’un auditeur indépendant ?
Un expert doté de solides compétences, toujours à l’écoute de ses clients
Extérieur à la structure qui le sollicite, l’auditeur indépendant vérifie et certifie les comptes financiers de son client. Comme le rappelle la CNCC, c’est la certification fournie par l’auditeur indépendant qui permet à l’entreprise d’obtenir des prêts et des financements auprès de banques ou d’investisseurs et ainsi de rassurer son environnement. Les missions de l’auditeur indépendant, exercées dans le respect des lois établies, lui permettent de formuler une opinion exacte et sincère suite à l’audit des comptes annuels de la structure concernée.
Se tenant sans cesse au courant des évolutions régissant son activité, l’auditeur indépendant doit suivre une formation continue pour challenger régulièrement son expertise. Cela concerne notamment les normes légales et réglementaires du secteur économique et financier. L’auditeur indépendant dispose avant tout de qualités humaines, autrement dit de savoir-être. Il cerne parfaitement le secteur d’activité de son client pour répondre au mieux à ses besoins. Il se montre attentif à la moindre demande formulée pour apporter conseils et recommandations.
L’auditeur indépendant veille à ce que les comptes d’une entreprise ou d’une entité reflètent également son image. Ce n'est donc pas un hasard si le terme Audit vient du latin « audire » qui signifie écouter.
Un acteur indépendant, conscient de ses choix et de leur impact
Au service du bien commun et de l’intérêt général, l’auditeur indépendant se doit d’analyser avec précision les risques potentiels encourus par la structure auditée. Sur la base d’attestations ou d’audits de natures très variées, l’auditeur indépendant examine également la sincérité et l’exactitude des informations qui lui sont communiquées. Ces dernières impactent directement tous les acteurs de la sphère économique.
Au travers de ses nombreux diagnostics, l’auditeur indépendant doit garantir la sécurité des intérêts de toutes les parties prenantes qu’il s’agisse d’actionnaires ou d’entreprises. Il engage sa responsabilité pénale et doit être conscient de ce que cela implique, tant à son niveau qu’à celui de son client et indirectement du marché financier. Il doit donc respecter certaines obligations telles que le devoir d’indépendance et d’impartialité ou l’obligation de transparence et de fiabilité.
: la profession d’auditeur indépendant est encadrée par le Haut Conseil du Commissariat aux Comptes (H3C), autorité de contrôle externe.