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BTS en agriculture-agroalimentaire

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Par Séverine Maestri, publié le 01 mars 2022
7 min

Les BTS en agriculture-agroalimentaire se préparent en deux ans dans différents types d’établissements, et permettent une insertion professionnelle rapide ou, pour certains, la poursuite d’études. L’Étudiant vous en dit plus sur les BTS en agriculture-agroalimentaire : matières enseignées, conditions d’accès, débouchés métiers, poursuites d’études possibles.

Quels sont les BTS en agriculture-agroalimentaire ?

De nombreux BTS/BTSa (agricoles) existent dans diverses spécialités. Les exigences des consommateurs sont en effet de plus en plus grandes (traçabilité des produits, développement des circuits courts, etc.). L’ensemble de la filière s’est adapté pour répondre à ces nouveaux enjeux sociétaux. Il existe près de 20 BTS ou BTS agricoles dédiés à ce secteur :

Ces diplômes nationaux se préparent en deux ans après le bac dans des lycées classiques ou agricoles (publics ou privés), des CFA (centres de formation d’apprentis), des MFR (maisons familiales et rurales), ou des écoles spécialisées en agriculture.

Qu’apprend-t-on dans un BTS en agriculture-agroalimentaire ? Quelles sont les matières au programme ?

Au programme de ces BTS/BTSa, on compte environ 30 heures par semaine consacrées aux matières générales :

• français
• langue vivante
• mathématiques
• éducation socioculturelle
• sport
• informatique
• biologie-écologie
• sciences économiques, sociales et de gestion
• science et techniques des équipements

Dans certains BTS se rajoutent de l’histoire-géographie ou de la physique-chimie.

On trouve également des matières en rapport avec l’agriculture ou l’agroalimentaire, spécifiques à chaque spécialité :
• agronomie
• aménagements paysagers
• aménagement, gestion des espaces naturels
• aménagement, gestion forestière
• zootechnie
• aquaculture
• équipements hydrauliques
• gestion commerciale, agroéquipements
• sciences et techniques horticoles
• génie des procédés des IAA*, génie alimentaire et génie industriel
• technologie et intervention sur matériels
• développement de clientèles
• management commercial
• sciences et techniques vigne-vin

Une matière transversale intitulée « activités pluridisciplinaires » permet l’acquisition de certaines compétences ou connaissances grâce à l’éclairage de plusieurs disciplines sur un même objet d’étude. Voici une liste non exhaustive de thématiques pouvant être abordées selon les spécialités des BTS : environnement et sécurité alimentaire ; gestion de crise ; approche systémique ; suivi technique d’élevage ; étude d’un cas concret d’agrosystème ; traitement et exploitation de données climatiques ; évaluation des risques liés aux produits chimiques dans une exploitation horticole…

Des voyages d’études ou pédagogiques au cours de la formation (parfois dès la première année) ouvrent à d’autres pratiques professionnelles. Des travaux pratiques complètent la partie concrète de la formation. Par ailleurs, 12 à 16 semaines de stages obligatoires selon les spécialités sont à répartir sur les deux années.

Comment entrer dans un BTS en agriculture-agroalimentaire ? Quel bac privilégier ?

L’inscription en BTS

dans la plupart des établissements se fait sur la plateforme Parcoursup. Les formations demandent de constituer un dossier (CV et lettre de motivation), parfois complété par un entretien de motivation selon les BTS. Certaines écoles gèrent leur propre recrutement. Il faut se renseigner auprès d’elles directement.

Les responsables de ces BTS privilégient les bacs professionnels (agroéquipement ; conduite et gestion de l’entreprise agricole ; laboratoire contrôle qualité ; technicien en expérimentation animale ; gestion des milieux naturels et de la faune ; maintenance des matériels…) ou les bacs technologiques STAV (sciences et technologies de l'agronomie et du vivant) et STI2D (sciences et technologies de l'industrie et du développement durable), mais aussi les bacs généraux qui sont parfois majoritaires dans certains BTS. Dans ce cas, les spécialités SVT, physique-chimie ou mathématiques, par exemple, sont appréciées.

Attention, pour certains BTS comme le BTS PGEM, il existe une année de MAN (mise à niveau) pour tous les bacheliers généraux et technologiques qui souhaitent postuler. Sont acceptés, en revanche, les titulaires des bacs professionnels conduite et gestion des entreprises maritimes, électromécanicien marine, ou encore cultures marines.

Que faire après un BTS en agriculture-agroalimentaire ? Quelles poursuites d’études ?

Les BTS sont des diplômes professionnalisants et constituent la première marche vers la vie active. Toutefois, avec un très bon dossier, il est possible d’envisager une poursuite d’études en obtenant, par exemple, un CS (certificat de spécialisation). Il en existe dans tous les champs professionnels. Ces certificats attestent d’une qualification supplémentaire centrée sur la maîtrise d’un savoir, d’un savoir-faire ou d’un geste spécialisé. Citons-en quelques-uns :

La licence professionnelle est aussi largement choisie par les diplômés. Mentionnons les mentions les plus connues :

Certains pourront rejoindre une classe préparatoire ATS biologie ou métiers de la chimie dans l’optique de continuer dans une école d’ingénieurs agricole.

Quels métiers après un BTS en agriculture-agroalimentaire ?

Les métiers s’étendent de l’élevage à la commercialisation, en passant par la culture, la valorisation de la production, et les métiers de la maintenance. Si le plus emblématique est celui d’exploitant agricole, il en existe d’autres, moins connus, mais tout aussi passionnants à découvrir, comme apiculteur, animateur en écotourisme, producteur de fromages, technicien supérieur forestier, ou encore maraîcher, marin pêcheur, technicien dans les énergies marines renouvelables, conducteur de ligne de production, vendeur-conseil en matériel agricole, contrôleur laitier.ère conducteur de machine agricole, technicien.ne de maintenance des matériels agricoles, technico-commercial en agroalimentaire, viticulteur, caviste. Les contours de ces métiers évoluent très vite grâce à l’agriculture connectée et en font un secteur moderne qui s’éloigne de l’ancien modèle artisanal familial.

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