Enquête

Restez motivés en BTS ou en DUT : profitez de l’atout du terrain

Enquete rester motive BTS © Thomas Louapre pour l¹Etudiant_PAYANT
En BTS comme en DUT, les périodes en entreprise vous permettent de vous frotter à la réalité du terrain. © Thomas Louapre pour l'Étudiant
Par Aurélie Djavadi, publié le 11 décembre 2017
4 min

Même si le cadre de ces deux diplômes tranche moins avec celui du lycée que la licence, il faut là aussi prendre l’initiative pour tirer parti de sa formation. Suivez les conseils de l'Etudiant pour optimiser votre année.

La force des BTS (brevets de technicien supérieur) et des DUT (diplômes universitaires de technologie) réside dans leur ancrage professionnel. Très vite, leurs élèves se frottent aux réalités d’un secteur ou d’un métier, à travers les projets menés dans leur promotion, ainsi que les immersions en entreprise, en stage ou en alternance. Une façon de mesurer sans attendre les bénéfices de la formation et, par conséquent, revivifier sa motivation. Cependant, pour que ce cercle vertueux fonctionne véritablement, encore faut-il se prendre en main. Certes, les emplois du temps d’une trentaine d’heures par semaine et les travaux dirigés en petits groupes peuvent rappeler l’univers du secondaire, mais les règles du jeu ne sont pas les mêmes.

Être actif et solliciter les professeurs

"Être un bon élève au lycée ne signifie pas que la réussite va aller de soi. Le statut d’étudiant suppose d’être actif en cours et de ne pas hésiter à solliciter les enseignants", souligne Laurent Gadessaud, vice-président de l’Assemblée des directeurs d’IUT (institut universitaire de technologie).

Un réflexe bien intégré par Nicolas, élève en BTS au centre de formation de la profession bancaire de Bordeaux (33). En alternance sur la plate-forme téléphonique d’une banque, il s’interrogeait en première année sur la pertinence de sa mission en entreprise : "Les cours traitent beaucoup de mises en situation face aux clients. Rattaché à un service après-vente, je n’avais que peu d’occasions d’appliquer les techniques de négociation acquises en cours et j’avais peur que cela me freine. En discutant avec ma responsable d’études, j’ai compris que j’avais tout intérêt à m’accrocher car mes tâches évolueraient au fil du contrat." En effet, Nicolas a rejoint en deuxième année le département développement où il fait de la vente. "Je suis bien intégré dans l’équipe et je vais bientôt passer quelque temps en agence", ajoute l’apprenti. Mieux vaut patienter tout en se renseignant auprès des professeurs, plutôt que de baisser les bras.

Un objectif professionnel en tête

Qu’il soit en cours ou sur le terrain, Nicolas s’efforce de s’avancer chaque soir dans son travail scolaire pour "ne pas perdre le fil lors des périodes en entreprise". Certes, il concède qu’il n’est pas évident de se mettre dans la peau d’un salarié et de renoncer aux longues vacances des années lycée. Mais il ne reviendrait pour rien au monde sur son choix : "L’aller-retour entre la classe et le monde du travail rend plus concrets des apprentissages qui resteraient sinon théoriques. Et grâce aux expériences acquises, mon CV aura plus de chances d’attirer l’œil des recruteurs." Une perspective à garder en tête en cas de coup de blues.

Ce qu’il faut retenir :

- Soyez acteur de votre formation.
- Faites le point avec votre responsable d’études sur vos missions en entreprise si vous êtes en alternance.
- Reprenez chaque cours sans tarder.
- Réfléchissez à votre projet professionnel.
- Ne cherchez pas à brûler les étapes.

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