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Décryptage

BUT GEII de Brest : la pratique est au cœur de la formation

Proposé par IUT Brest-Morlaix

BUT GEII de Brest : la pratique est au cœur de la formation
BUT GEII de Brest : la pratique est au cœur de la formation © IUT Brest-Morlaix
Par L'Etudiant Fab, publié le 12 février 2025
6 min

En BUT Génie Électrique et Informatique Industrielle (GEII) de Brest, on applique ses connaissances dès le premier jour. Ce cursus généraliste, qui allie électricité, électronique, automatisation et informatique industrielle, mise tout sur la pratique et forme des techniciens très recherchés.

Tout de suite dans le bain avec des projets concrets et actuels

En GEII, la pratique ne se fait pas attendre. « On a du beau matériel et des conditions de travail facilitantes », explique Florian Cassol, chef de département GEII à l’IUT de Brest-Morlaix. Voilà pourquoi les activités pratiques dominent l’enseignement. Les cours magistraux en amphi sont bien plus rares. La plupart du temps, les élèves forment des petits groupes afin de plancher sur des projets. En « mettant les mains dedans » dès la première semaine de la première année, les étudiants rencontrent d’emblée la réalité du terrain. « A la rentrée, on les met tout de suite en situation sans chercher à les désarçonner : on leur annonce qu’ils doivent remplacer une personne au pied-levé et concevoir un programme informatique », développe Florian Cassol.

Au fil des mois, la complexité des projets en équipe augmente. Les étudiants se voient proposer des challenges, comme celui de construire la commande d’un petit robot mobile qui se déplace et doit suivre une ligne, par exemple. Les plus volontaires peuvent même participer à une compétition nationale… non pas sans appréhension ! Mais le stress se transforme rapidement en adrénaline. Même pour les équipes pédagogiques ! Elles sont fières d’observer l’évolution des élèves qui deviennent, en l’espace de trois ans, de véritables citoyens et de véritables professionnels qui ne redoutent pas le terrain. « A l’issue du Bachelor, impossible pour eux de craindre l’entreprise », souligne Florian Cassol, qui ajoute que « nos élèves sont traités comme nos futurs collègues potentiels ».

Une relation étroite avec les industriels

Autre façon de multiplier les projets : collaborer avec les industries. Les industriels viennent régulièrement à l’IUT pour partager leurs problématiques et soumettre quelques défis aux promotions qui peuvent, par exemple, se retrouver à développer la recharge autonome d’un panneau solaire pour Météo France. Que de sujets concrets, actuels et intéressants. « Ce lien avec les industriels est un lien sur lequel on insiste : les élèves ont besoin d’échanger avec eux tandis qu’eux cherchent constamment de nouveaux talents », précise Florian Cassol.

De nouveaux talents à qui les entreprises ouvrent les portes de l’apprentissage. Si on peut commencer son alternance dès la deuxième année, c’est bien en troisième année qu’elle devient obligatoire. Accompagnés dans la recherche d’une entreprise qui correspond à leur profil et leurs ambitions, les étudiants se lancent sur le terrain avec un bagage pratique déjà conséquent grâce aux heures de cours consacrées à la pratique. En entreprise, ils s’offrent l’opportunité d’aller toujours plus loin et de mener des projets au long cours ; le rythme est tel qu’ils passent cinq à six semaines sur place puis reviennent à l’IUT pour une durée identique.

Une approche par compétences : donner du sens à ce que l’on fait

Toujours dans une démarche d’insuffler du concret, les étudiants sont soutenus dans leurs réflexions sur leur projet de vie et projet professionnel. « Pourquoi sont-ils là ? Que veulent-ils faire exactement ? », illustre Florian Cassol. Ces questionnements sont inhérents à l’approche par compétences de l’IUT. « Notre but : donner du sens », résume le chef de département. Les élèves, sans cesse, sont invités à prendre du recul. Il n’est jamais question d’apprendre pour apprendre, mais toujours de remettre en perspective un savoir pour envisager l’appliquer. « Parfois, ils se demandent vraiment quand et comment ils vont appliquer telle ou telle information, jusqu’au jour où un industriel vient donner une conférence, et tout s’éclaire », poursuit Florian Cassol. Et des interventions de l’extérieur, il y en a beaucoup, de la même façon que les équipes pédagogiques organisent des workshops, toujours dans l’optique de prioriser la mise en pratique.

Finalement, la théorie trouve toujours sa réalisation : « Un professeur peut tout à fait enseigner des bases d’électronique mais celles-ci vont servir à développer le fameux robot compétitif ou autre objet intelligent », dit Florian Cassol. L’anglais aussi a droit à ce traitement : apprendre l’anglais, oui, mais pourquoi ? Comprendre que toute la documentation industrielle est en anglais permet aux élèves de se motiver, mais surtout d’assimiler la langue : on retient mieux ce que l’on comprend, partage et met en application.

A vous de jouer : après un Bachelor en GEII, travaillez ou poursuivez en école d’ingénieurs

Après le BUT, les étudiants peuvent poursuivre leurs études. Ce n’est pas forcément l’objectif de ce Bachelor, mais c’est totalement possible. Pour preuve, 65% d’entre eux s’orientent vers une école d’ingénieurs. « En France, dans nos filières industrielles, on a quand même l’aura du diplôme d’ingénieur », remarque Florian Cassol. Et le BUT GEII est une excellente passerelle pour y accéder. Les étudiants qui en sortent n’ont pas à rougir de leurs parcours, au contraire : « Quand je vois la qualité de leurs productions en troisième année, je me dis que certains étudiants étonneraient leurs camarades en école d’ingénieurs », commente Florian Cassol.

Quant à ceux qui veulent se lancer sur le marché du travail, aucun problème : vous êtes déjà attendu. Diplômés d’un bac +3, les étudiants du BUT GEII peuvent prétendre à devenir technicien supérieur. Vers quels métiers exactement ? « Il y en a autant qu’il y a d’étudiants à sortir. On peut devenir technicien en électronique, en automatisme, en informatique industrielle, et puis être sur le terrain ou en bureau d’études, ou bien les deux… », développe Florian Cassol, qui tient à noter, en passant, que le chômage n’existe pas : « Les industries sont très demandeuses, mais personne ne le sait ! Elles repèrent, leur offrent une alternance et les recrutent volontiers une fois leur apprentissage terminé », déroule le chef du département GEII de l’IUT Brest-Morlaix. Si vous voulez en être, dites-le à Parcoursup !

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