Témoignage

Carla, en khâgne : "Je n'ai jamais ressenti de compétition entre les élèves de prépa"

Carla, en khâgne ENS Lyon : "Je n'ai jamais ressenti de compétition entre les élèves de prépa"
En dehors du rythme des cours un peu plus rapide, Carla n'a pas perçu de vraie différence entre la prépa et le lycée. © Cédric Martigny pour l'Etudiant
Par Géraldine Dauvergne, publié le 17 janvier 2017
1 min

Carla, 19 ans, est étudiante en 2e année de prépa littéraire option LSH au lycée Chateaubriand, à Rennes. Malgré la quantité de travail à abattre, Carla continue à avoir des hobbies et a créé des liens forts avec les autres élèves.

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En classe préparatoire, pas question d'oublier de vivre ! C'est le parti pris de Carla, élève de khâgne (seconde année de prépa littéraire), au lycée Châteaubriand à Rennes. Elle travaille beaucoup, bien sûr, mais elle met un point d'honneur à s'octroyer du temps libre pour ses hobbies : le cinéma, les séries télé, ses amis, sa famille. Fidèle abonnée du stade Malherbe de Caen (14), elle va voir un match de foot, tous les quinze jours. "Certains de mes amis de prépa réussissent même à garder une relation amoureuse", rajoute-t-elle.

"Je n'ai jamais ressenti de compétition entre nous"

Originaire de Basse-Normandie, elle ne se sentait pas prête pour partir étudier à Paris. Lorsqu'elle était en terminale à Caen (14), elle se situait parmi les dix premiers de sa classe. "Le lycée Chateaubriand était mon premier choix, parce qu'il était l'un des mieux classés, tout de suite après les grands lycées parisiens."

La transition avec la classe préparatoire s'est faite en douceur, à quelques détails près. "En dehors de la prise de notes et du rythme des cours un peu plus rapide, je n'ai pas perçu de vraie différence avec le lycée", estime la jeune fille. "Les premières semaines sont perturbantes", nuance-t-elle quand même. "Vous ne vous retrouvez qu'avec des élèves qui ont le même profil que vous et qui sont là pour la même raison. Mais ce sentiment s'atténue au fil des mois. Je n'ai jamais ressenti de compétition entre nous."

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Son objectif : une école de commerce

"J'aime apprendre beaucoup en peu de temps. La pluridisciplinarité permet de se projeter sans se spécialiser trop vite." Le concours de l'ENS (École normale supérieure) Lyon, très sélectif, n'est pas son véritable objectif. Mais il reste "un passage obligé vers d'autres formations", telles que les grandes écoles de commerce. Carla souhaiterait intégrer, par exemple, Audencia, à Nantes (44).

"Des liens forts entre nous"

Contrairement à l'année d'hypokhâgne (première année de prépa littéraire), dont l'emploi du temps était très chargé, elle dispose cette année de trois après-midi libres, "des plages horaires confortables pour travailler". Et elle habite désormais en colocation avec deux camarades. "Chaque soir, nous cuisinons et dînons ensemble. Cela crée une pause, que je n'avais pas quand je vivais seule." Toutes les trois sont khâgneuses au lycée Chateaubriand et partagent ainsi les mêmes rythme et mode de vie. "La classe prépa a créé des liens forts entre nous. Elle représente un investissement personnel important, mais donne beaucoup en retour."


Son niveau en terminale

18 en anglais, 16 en histoire-géographie et en philosophie ;
15 en espagnol ;
14 en maths et en sciences économiques et sociales.

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