publié le 21 Mai 2007
3 min
Certes, mieux vaut être bon élève et motivé. Mais à côté des emblématiques lycées parisiens plutôt difficiles d’accès, pas moins de 400 établissements proposent des CPGE, dans tout l’Hexagone.
Pour les classes préparatoires littéraires, les perspectives sont quelque peu différentes des autres. Seuls 5 % des élèves parviennent à intégrer une ENS (école normale supérieure), car le nombre de places est extrêmement limité. Bons élèves dotés d’une solide culture générale, les nombreux recalés réussissent en revanche souvent les concours des écoles de commerce, des IEP (instituts d’études politiques), des écoles de journalisme… et connaissent peu de problèmes à l’université ou quand ils tentent les concours de l’enseignement.Si vous ne passez pas en seconde année ou si vous échouez au concours, pas de panique ! Depuis mars 2008, tout élève de prépa reçoit à la fois une "attestation descriptive" de son parcours et des crédits, dans la limite de 60 par année, qu’il pourra faire valoir dans toute autre filière de l’enseignement supérieur. Un filet de sécurité supplémentaire. Mais les anciens élèves de prépa ont généralement peu de difficultés à trouver une place dans une autre formation. Quoi qu’il arrive, les années de prépa ne seront pas des années perdues. Méthodes de travail, culture générale, entraînement à passer des oraux : les CPGE vous apporteront des compétences utiles ensuite dans votre vie professionnelle. Raison de plus pour sauter le pas !
Sylvie Lecherbonnier