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Concours des écoles d'ingénieurs : quoi de neuf en 2018 ?

Cela bouge du côté des écoles d'ingénieurs !
Que ce soit après le bac ou après une prépa, faites bien attention aux nouvelles modalités des concours d'accès aux écoles d'ingénieurs. © plainpicture/visual2020vision
Par Laura Makary, publié le 15 février 2018
4 min

Ça déménage du côté des écoles d'ingénieurs... Que ce soit pour les établissements recrutant postbac ou post-prépa, certaines modalités, voire certaines dénominations de concours, ont changé. L'Etudiant fait le point sur ces nouveautés pour que vous puissiez aborder sereinement la session 2018.

C'est la grande nouveauté de 2018 pour le monde des écoles d'ingénieurs postbac : les concours Puissance 11 et Alpha ont annoncé leur fusion en septembre 2017. La nouvelle structure regroupe 16 écoles : 11 venues de Puissance 11 (ESAIP, HEI, ESIEE Paris et Amiens, les trois ISEN, ISEP, ESCOM, ESEO et CPE Lyon), et cinq d'Alpha (EBI, ELISA Aerospace, ESIEA, EFREI Paris et 3iL).

Une bonne nouvelle pour les candidats, puisque l'inscription à ce concours sur Parcoursup ne comptera que pour un seul vœu. Et 3.150 places seront proposées. La journée d'épreuves, composée de quatre écrits, est fixée au 28 avril 2018, avec des frais d'inscription s'élevant à 120 €.

Le concours Puissance-Alpha est ouvert aux bacheliers de série S, mais aussi à ceux de la filière ES et aux filières technologiques STI2D et STL. Avec cette nouvelle mouture, les 16 écoles espèrent rassembler de 8.000 à 9.000 candidats.

Autre nouveauté : l'ENI de Brest et l'ENI de Metz ont toutes deux rejoint le concours Geipi Polytech pour la session 2018. Avec ces deux écoles publiques, ce concours rassemble donc 33 établissements, dont l'ensemble des 14 Polytech, IMT Lille Douai, AgroSup Dijon, ou encore Télécom Saint-Étienne, et propose en tout plus de 3.000 places.

Les épreuves auront lieu le 9 mai 2018 pour les élèves de terminale S. Pour les filières technologiques, STI2D ou STL, l'admission se fait sur dossier et entretien de motivation. Les frais d'inscription s'élèvent à 60 € dans les deux cas. L'inscription se fait via Parcoursup.

Même mouvement pour le groupe INSA, qui accueille une nouvelle école d'ingénieurs : l'ESITECH Rouen, école publique créée en 2014 et spécialisée dans le génie physique et les technologies du vivant. Partenaire du groupe INSA, l'établissement, qui ne recrutait auparavant que des bac+2, est désormais accessible via le concours INSA postbac.

Les étudiants admis au niveau bac passeront leurs deux premières années à l'INSA Rouen, puis rejoindront l'ESITECH pour le cycle ingénieur, jusqu'à bac+5. Pour s'inscrire, rendez-vous sur Parcoursup, puis aux entretiens, qui auront lieu du 23 avril au 4 mai 2018.

Côté écoles d'ingénieurs post-prépa

L'un des concours les plus connus des élèves de CPGE scientifiques s'apprête à prendre un nouveau nom. Il s'agit des CCP (concours communs polytechniques), qui deviendront bientôt le Concours commun INP, soit CCINP.

Ce changement, qui commencera déjà à apparaître tout d'abord sur le site et les plaquettes, ne sera entériné officiellement que pour la session 2019. Les épreuves écrites de cette session se tiendront du 30 avril au 4 mai 2018. Le concours rassemble 63 écoles en tout, 34 faisant partie des actuels CCP, et 29 via la banque d'épreuves. Au total, cela offre 4.000 places dans ces écoles d'ingénieurs.

Autre nouveauté : l'école d'ingénieurs privée ESME Sudria quitte E3A pour rejoindre le concours déjà existant EPITA / IPSA. Un choix logique, puisque ces trois établissements font partie du même groupe : IONIS. Pour intégrer l'une de ces trois écoles, le candidat devra passer des épreuves écrites, dont la date est fixée au 7 avril 2018, suivies d'oraux pour les admissibles. Les frais d'inscription s'élèvent à 85 €.

Enfin, Arts et Métiers a annoncé son départ du concours E3A. L'école multi-campus rejoindra le concours CentraleSupélec dès la session 2019. Arts et Métiers étant très investie dans l'organisation de E3A depuis des années, l'avenir du concours est en question. Pour les 75 établissements membres profitant de ces épreuves pour recruter des élèves de CPGE, rien n'est encore décidé. Une situation à surveiller de près, notamment pour ceux qui viennent d'entrer en prépa et pourraient donc être concernés par cette nouveauté.

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