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Décryptage

Devenir étiopathe : zoom sur la formation à un métier d’avenir dans le secteur des thérapies manuelles

Proposé par Institut Fr d’Etiopathie

Devenir étiopathe : zoom sur la formation
Devenir étiopathe : zoom sur la formation © Institut Fr d’Etiopathie
Par L'Etudiant Fab, publié le 09 juillet 2024
6 min

Parmi les différentes approches thérapeutiques, l’étiopathie se démarque par son engagement à traiter sans médicaments. Elle repose sur une solide analyse des symptômes et des techniques manuelles éprouvées. La formation d’étiopathe s’appuie sur un cursus scientifique rigoureux, destiné aux bacheliers et étudiants souhaitant s’engager sur la voie du soin. Accessibles hors Parcoursup, les études sont dispensées par les quatre facultés libres d’étiopathie en France.

Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce métier passion et sur le parcours pour y accéder.

L’étiopathie, une discipline en plein essor

Parfois encore trop méconnue, l’étiopathie a convaincu de nombreux patients en raison de la nature des soins prodigués, mais aussi de la rapidité et de la pérennité des résultats obtenus ; 750 000 consultations sont effectuées chaque année et la discipline rassemble plus de 600 praticiens.

Mais en quoi consiste exactement l’étiopathie ?

Elle établit la cause des phénomènes pathologiques, ne se contentant pas de soigner leurs effets. Exclusivement basée sur des techniques de thérapie manuelles, elle applique les manipulations les plus adaptées aux maux du patient.

 Une consultation d’étiopathie se déroule en quatre étapes :

●      recueil des faits exprimés par le patient : symptômes, gêne fonctionnelle, douleurs ;

●      examen clinique méthodique pour appréhender les causes des dysfonctionnements organiques et leur évolution potentielle ;

●      évaluation du degré d’urgence et, s’il y a lieu, réorientation du patient vers un autre spécialiste ;

●      intervention par geste d’étiopathie : pratique manuelle.

L’étiopathie est issue de l’empirisme des techniques de reboutement, associées à un enseignement scientifique et méthodique rigoureux d’après la méthode mise au point par son fondateur, en 1963. L’alliance du raisonnement scientifique et de la logique ainsi que l’expérience ont démontré que, dans certaines affections, l’alternative manuelle permettait souvent l’amélioration des souffrances du malade. Elle peut le soulager efficacement, durablement et sainement, sans l’assistance de la pharmacologie. L’étiopathe se distingue de l’ostéopathe et du chiropracteur par son raisonnement causal spécifique.

La profession est très réglementée et tient un registre professionnel envoyé tous les ans au ministère de la Santé. Complémentaire de la médecine classique, elle participe à la refonte du paysage médical français.

L’Institut français d’étiopathie, un pilier qui structure la profession

L’Institut français d’étiopathie (IFE) a été créé en 1972, sous le statut d’association à but non lucratif. Il rassemble les étiopathes en activité et accueille environ 400 étudiants en étiopathie.

Quatre facultés libres – Paris, la Bretagne, Toulouse et Lyon – délivrent une formation scientifique rigoureuse, débouchant sur la maîtrise du diagnostic étiopathique et du geste technique. Chacune accueille les étudiants, même les jours sans cours, pour leur permettre de travailler, notamment en accédant à la bibliothèque quand ils le souhaitent. L’Institut met également en place des universités d’été et d’hiver pour créer une dynamique entre les élèves des différents centres, mais aussi pour harmoniser l’enseignement et les pratiques.

L’IFE est également aux côtés des étiopathes en exercice. Il représente la profession et défend ses intérêts moraux et matériels auprès des pouvoirs publics, des administrations et de tout organisme public ou privé. Il développe la promotion du métier et étudie les questions d’intérêt général, techniques, économiques, financières et sociales la concernant.

De plus, il assure l’animation du site web institutionnel de la profession. Ce dernier a pour vocation d’informer le public et les professionnels sur la discipline qu’est l’étiopathie, sur son champ d’application, et met à disposition l’annuaire des étiopathes.

Un cursus professionnalisant et exigeant, axé sur le corps humain

La formation professionnelle en étiopathie prépare des praticiens de haut niveau en six ans, dont une année de professionnalisation. Elle allie théorie et pratique grâce à un parcours programmé sur 35 semaines et identique sur les quatre campus.

Ce cursus consiste en une étude approfondie du corps humain à travers des cours d’anatomie, de biologie, de physiologie et de pathologie, notamment. Ce sont des étiopathes professionnels qui enseignent les principes et les applications de la discipline. Dans les autres matières, les formateurs non-étiopathes disposent, pour la plupart, d’un doctorat, d’une agrégation ou d’une Habilitation à diriger des recherches (HDR) dans leur spécialité.

Comment se passent les évaluations ?

Dans l’optique d’harmoniser l’enseignement de l’étiopathie, les examens de clinique, de principes étiopathiques et de pratique (stages) sont répartis sur les six années de formation et communs aux quatre centres. Ce sont d’ailleurs des enseignants des quatre facultés libres qui composent le jury. La sixième année, quant à elle, est entièrement dédiée à la professionnalisation et consiste en un stage de remplacement ou d’assistanat chez des étiopathes ou en clinique étiopathique. C’est également à ce moment que l’étudiant remet son mémoire de fin d’études. 

Retrouver ici le contenu complet de la formation !

Comment s’inscrire à la formation en étiopathie ?

Pour vous lancer dans cette profession stimulante, vous devez tout d’abord déposer un dossier de candidature au secrétariat de la faculté de votre choix. La direction de la faculté décidera de votre admission définitive à l’issue d’un entretien.

L’accès en première année est destiné aux personnes titulaires du baccalauréat, après examen de leur dossier.

Les candidats diplômés de l’enseignement supérieur (notamment dans les disciplines médicales) peuvent entrer directement en deuxième année, après examen de leur dossier et évaluation de leur niveau de connaissances. L’enregistrement des inscriptions a lieu dès le mois de janvier précédant l’année universitaire.

À titre d’exemple, la faculté de Lyon accueille chaque année une promotion comprenant 10 à 26 élèves afin d’assurer une qualité d’enseignement optimale. En dernière année, le taux de réussite est ainsi de 96 %.

Devenir étiopathe, c’est donc se former à une méthodologie scientifique rigoureuse et aborder une nouvelle façon d’appréhender les pathologies humaines. Vous êtes alors acteur d’une thérapie centrée sur le bien-être du patient, en identifiant les causes de ses troubles et en les soulageant durablement grâce à des techniques qui ont fait leurs preuves.

Être étiopathe, c’est aussi contribuer à l’évolution du monde médical et répondre aux nouveaux besoins de la société. Vous avez l’opportunité d’aider les autres, tout en vous épanouissant professionnellement. Vous rejoindrez un corps de métier dynamique et engagé, soutenu par l’Institut français d’étiopathie.

Pour exercer une activité qui a du sens et choisir un métier d’avenir, découvrez dès maintenant les formations dispensées par les quatre facultés libres d’étiopathie sur le site de l’Institut français d’étiopathie.

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