Diplôme national, certificat d’école, niveaux d’homologation… Comment s’y reconnaître dans le maquis des appellations données par les écoles et les universités à leurs formations ? Pour choisir en toute connaissance de cause, l’Etudiant vous aide à repérer les signes distinctifs et comprendre ce que les intitulés recouvrent exactement.
Les diplômes nationaux (baccalauréat, licence, master, doctorat, BTS, DUT…) sont délivrés au nom de l’État. Par ailleurs, vous pouvez faire valoir les mêmes droits avec un diplôme national, quel que soit l’établissement où vous l’avez préparé. Une licence de géographie obtenue dans une université à Marseille est reconnue dans une université à Lille ou ailleurs par exemple.
Vigilance sur les appellations abusives
Au-delà des diplômes nationaux, tous les autres diplômes sont des certificats d’établissement. Sauf convention avec une université, aucune école ne peut vous délivrer en son nom une licence ou un master. “Bachelor” (licence), par exemple, est une appellation abusive qui ne confère en aucun cas un diplôme national de licence ou le grade de licence. Idem pour les “L1”, “L2”, “L3”, “M1”, “M2” voire “master” accolés à certains certificats d’école.
Des écoles qui préparent aux diplômes nationaux
Si les écoles ne peuvent délivrer des diplômes nationaux en leur nom, celles qui sont habilitées peuvent néanmoins préparer des élèves aux examens nationaux. C’est le cas de lycées privés qui préparent à des BTS par exemple. Vérifiez auprès du rectorat que l’établissement est habilité à le faire, et notamment pour la spécialité que vous avez choisie.
DU : uniquement des diplômes d’université
Les DU (diplômes d’université) ne sont pas des diplômes nationaux, même s’ils sont proposés par des universités. Un DU est délivré au nom d’une université en particulier : les autres universités ne le reconnaissent pas forcément.