Décryptage

Quelles formations pour devenir photographe ?

Les élèves travaillent dans un studio de prise de vues qui n'a rien à envier à ceux des photographes professionnels.
Les équipements de l'ENS Louis-Lumière n'ont rien à envier à ceux d'un labo professionnel. © Mat Jacob/Tendance Floue pour l'Etudiant
Par La rédaction de l'Etudiant, publié le 22 décembre 2017
1 min

Le métier de photographe demande un sens esthétique certain et un sérieux bagage technique. Mais il y a peu de travail… sauf pour les passionnés qui sauront saisir les occasions au vol.

La plupart des grands photographes travaillent en indépendants. Certains sont embauchés dans des agences de presse, comme Reuters ou l'AFP (Agence France-Presse). Un photographe de presse peut partir seul en reportage ou avec un journaliste qui, lui, écrira l'article à paraître.

Pratiquer en studio et sur le terrain

Le métier de photographe est très varié et, bien souvent, ce professionnel doit savoir tout faire. En agence, il peut aussi bien couvrir la coupe du monde de football que la rentrée scolaire. En tant qu'indépendant, il pourra faire un reportage sur un mariage de célébrités, réaliser des portraits pour des particuliers ou des magazines, ou photographier des objets pour le catalogue d'un hypermarché.

Le numérique a modifié le métier : le photographe travaille ses images sur ordinateur, à l'aide de logiciels spécifiques.

S'il est possible de devenir photographe sans diplôme particulier, une formation est conseillée pour apprendre la technique et s'insérer dans le milieu.

Des formations de bac+2 à bac+5

Après le bac (de préférence S), le BTS (brevet de technicien supérieur) photographie est préparé dans différents établissements privés et publics. Au programme de ces deux années d'études : apprentissage de la prise de vue et des techniques de laboratoire ; cours de commerce, de droit, de technologie et de gestion.

L'ENSP (École nationale supérieure de la photographie), à Arles, et l'ENS (École nationale supérieure) Louis-Lumière, à Saint-Denis, les deux grandes écoles du secteur, proposent un diplôme conférant le grade de master. Elles recrutent sur concours à bac+2, et pour trois ans, plutôt des élèves issus de cursus artistiques à Arles et des profils scientifiques à Louis-Lumière.

Lire aussi : Au cœur de l'école Louis-Lumière, chez les futurs pros de l'image et du son

L'ENSAD (École nationale supérieure des arts décoratifs), à Paris, dispose, comme un certain nombre d'écoles des beaux-arts, d'une section dédiée. Les cours d'histoire de la vidéo et de la photographie y alternent avec les workshops et les rencontres professionnelles.

L'école des Gobelins, qui dépend de la Chambre de commerce de Paris, dispense, elle, un cursus en trois ans accessible après un baccalauréat général, technologique ou professionnel. La sélection se fait sur concours, avec des épreuves écrites et orales (présentation d'un book photos).

Pensez aussi à l'université Paris 8 et à son parcours photographie au sein de la licence arts et du master mention arts plastiques. Au programme : histoire et esthétique de la photo, formation aux outils techniques… L'admission en troisième année de licence est sélective. Cette section, très prisée, n'offre que 36 places chaque année.

Il existe aussi de nombreuses écoles de photographie privées. Citons par exemple Spéos Photographic Institute, à Paris, qui propose un diplôme certifié niveau I (bac+5).

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