Décryptage

Les études pour accéder aux métiers du patrimoine

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Restaurer les œuvres d'art est un des débouchés possibles dans le secteur du patrimoine. © Ilbusca/iStock
Par La rédaction de l'Etudiant, mis à jour le 16 septembre 2021
4 min

Comme tous les ans, les journées européennes du patrimoine sont l'occasion de (re)découvrir les métiers du secteur et les formations pour y accéder. Si la passion est indispensable, la culture générale et la curiosité pour l'art en général sont aussi de vrais atouts pour décrocher l'emploi de vos rêves...

Médiateur culturel, commissaire-priseur, conservateur du patrimoine, en passant par les métiers de l’administration et la gestion de lieux culturels (musées, monuments nationaux…), mais aussi ceux de la création et la promotion d’évènements, le secteur du patrimoine est bien plus riche qu'on ne l'imagine. Tous ces métiers peuvent s’exercer dans des collectivités territoriales (une mairie, par exemple), des structures privées ou encore, des associations. Bien que très différentes les unes des autres, ces professions ont aussi quelques points commun et ce, dès la formation.

La culture artistique, indispensable pour travailler dans le patrimoine

Ceux qui travaillent dans ce secteur ont la passion de transmettre. Ils savent se montrer pédagogues, s’adapter à tous types de publics et possèdent une grande culture artistique. Mais plus que cela encore, c'est aussi la curiosité et une culture générale solide qui s'avèrent indispensables. Les formations attendent des étudiants sachant parler au moins une langue étrangère et pouvant s'exprimer à l'oral. L'autonomie et l'organisation sont également les maîtres-mots. Le secteur est de plus en plus en quête de jeunes diplômés pouvant manier les outils du numérique (numériser des œuvres, organiser des expositions virtuelles...).
Multiplier les stages divers et variés, se déplacer dans les musées, rencontrer des professionnels etc. sont autant d'astuces qui peuvent aussi vous permettre d'aiguiser votre œil, vous spécialiser et gagner en expérience.

Des formations aux métiers du patrimoine de bac+3 à bac+5

Selon les métiers qui vous intéressent, les études ne seront pas tout à fait les mêmes et les établissements et diplômes plus ou moins accessibles.

Formations à bac+3

À bac+3. L'université propose des licences d'art et d'études culturelles (mention gestion culturelle ; médiation culturelle…) ou des licences professionnelles (guide conférencier ; responsable de projets culturels…) tournées vers l'animation et la valorisation du patrimoine.

Des écoles dispensent également des bachelors en communication culturelle (l’IESA, l'École internationale des métiers de la culture et du marché de l'art) ; culture/luxe/marché de l’art à l’EAC (École d’art et culture) pour ne citer que quelques exemples. Pensez au DNMADE (diplôme national des métiers d'art et du design) mention objet, qui forme à l’école Boulle à la spécialité restauration de mobilier. Paris 2 Panthéon-Assas et Sorbonne Université proposent en partenariat une double licence droit-histoire de l’art.

Formations à bac+4/5

À bac+4/5.

L'école de Condé délivre un diplôme de restaurateur-conservateur d'œuvres d'art de niveau bac+4 et en cinq ans un mastère conservation-restauration du patrimoine. L’INP (Institut national du patrimoine), l’école de référence, forme en 18 mois des conservateurs et en cinq ans des restaurateurs. Deux autres écoles supérieures d'art délivrent en cinq ans un DNSEP (diplôme national supérieur d'expression plastique) mention conservation-restauration : TALM Tours et l’ESA (École supérieure d’art) d’Avignon. L’université dispense des masters culture, patrimoine et médiation ; gestion du patrimoine culturel, etc.

Toutes ces formations restent assez exigeantes, les places sont souvent chères, à vous de vous démarquer.

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