Témoignage

Témoignage - Justine, en section art à l’ESAM : "Il faut se prendre en main"

Par Sophie de Tarlé, publié le 28 septembre 2011
2 min

Il existe près de 60 écoles des beaux-arts publiques. Attention à bien vous renseigner sur les spécialités proposées avant de vous inscrire.

Justine, 24 ans, étudiante en 5e année en section art à l’ESAM (École supérieure d’arts et médias) de Caen-Cherbourg


Justine a un parcours atypique. Après un bac STT commerce (aujourd’hui STG), la jeune fille se tourne en premier lieu vers une licence d’arts plastiques à l’université de Rennes. "Au départ je souhaitais faire un BTS communication, mais j’ai changé d’avis pour devenir enseignante", explique-t-elle. Mais peu à peu, sa pratique personnelle (sculpture et installation) prend le dessus sur sa vocation d’enseignante. Sa licence en poche, elle demande alors une équivalence afin d’intégrer la troisième année de l’ESAM. En un an, elle doit préparer suffisamment de travaux personnels pour se présenter au diplôme. Car les deux premières années de l’école sont faites pour s’initier à toutes les pratiques artistiques.

En arrivant à l’ESAM, dont les bâtiments sont flambant neufs, elle est étonnée par l’aspect familial de l’établissement. Sa promotion ne compte que dix étudiants. Mais elle doit aussi se prendre vite en main. Il n’y a que quatre heures de cours théoriques par semaine, le reste du temps, elle le passe en ateliers. "Il faut être autonome dans son travail, car il y a seulement des techniciens pour nous aider. Pour rencontrer les profs, il faut prendre rendez-vous." Cette année, une expérience avec le compositeur Michaël Levinas lui a donné envie de se tourner vers la scénographie. Justine pense donc, à la fin de l’année, continuer ses études à l’école supérieure des arts Saint-Luc à Liège, en Belgique.

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