Paris Design Week 2022 : des étudiants d’art et de design présentent leur projet de fin d’études
La Paris Design Week 2022 se tient jusqu’au samedi 17 septembre. L’occasion pour les étudiants et jeunes diplômés d’écoles d’art et de design de présenter leur travail, à l’instar de Clément, Marie, Tom et Camille.
Alors que la Paris Design Week 2022 a commencé jeudi 8 septembre, le Campus des métiers d’art et du design a présenté une exposition, Design for a wild world, autour des projets de fin d’études de dizaines d’étudiants sélectionnés. Étaient représentés 17 établissements parisiens, dont huit écoles supérieures publiques et privées d’art et de design. L’occasion de découvrir à travers eux la diversité des métiers d’art, verrerie, broderie, design, animation…

Réfléchir à l'impact de la pratique sur l'environnement
Ainsi le projet de fin d’études de Tom, 24 ans, récemment diplômé de l’école Bleue Global Design, est une chaise dont tous les éléments sont modulables - et donc remplaçables.

Quant à Clément, 29 ans et tout juste sorti de l’école Camondo, il a travaillé autour des déchets, ramassés entre Nice et Toulon, pour en faire des costumes. "Mon projet est fondé sur un mémoire autour des low-tech et de l’esthétique du film Mad Max. Je me suis demandé à quoi ressemblerait un monde à la Mad Max, dans lequel une tribu viendrait évoluer et ramasser tout ce qu’elle trouve pour se faire des vêtements", détaille l’ex-étudiant en architecture d’intérieur et design, d’abord passé par l’ébénisterie.

Design, bijouterie, ébénisterie : tous les métiers d'art représentés
Camille, 23 ans, a choisi comme médium la sérigraphie. Diplômée d’un DNMADE (diplôme national des métiers d'art et du design) ébénisterie et parcours événement à l’école Boulle, elle a conçu et fabriqué elle-même de A à Z un petit atelier mobile de sérigraphie en bois, qui comporte une demi-douzaine de caissons renfermant le matériel nécessaire à sa pratique. "Je voulais parler du braconnage. Pour toucher les gens, il faut aller dans la rue. La sérigraphie permet de sensibiliser mais de passer un bon moment !", raconte l’étudiante, dont l’atelier ludique et visuel, visible dans la vidéo ci-dessus, intrigue de nombreux visiteurs.
Succès aussi pour le projet de Marie, 22 ans et diplômée d’un DSAA (diplôme supérieur d’arts appliqués) de l’ENSAAMA. "J’ai voulu bousculer les codes de la broderie, explique celle qui est aussi originaire d’une formation en broderie métallique. Elle est trop souvent considérée comme un ornement. Je voulais reconsidérer ses propriétés techniques."
