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Amin, étudiant à l’ESC Compiègne : "J’ai choisi une école à taille humaine"

Amin, étudiant en 2e année de prépa à l'ESC Compiègne
Amin, étudiant en 2e année de prépa à l'ESC Compiègne © Cécile Peltier
publié le 15 décembre 2012
1 min

Amin, 21 ans, titulaire d'un bac STG, a choisi l'ESC Compiègne. Une école proche de lui, "à taille humaine". Il est aujourd'hui en 2e année de prépa intégrée et s'accroche. Son objectif : travailler dans la finance.

Pourquoi avoir choisi l’ESC Compiègne ?

J’ai obtenu un bac STG (sciences et technologies de gestion) CFE (comptabilité et finances d’entreprise) à l’Institut Sévigné à Compiègne. Au lycée, j’avais déjà envie de m’orienter vers une école de commerce et je me suis un peu renseigné sur les établissements de la région. Je n’avais surtout pas envie de me retrouver dans un amphi de 200 personnes. Finalement, des amis m’ont parlé de l’ESC Compiègne et me rendant sur place, j’ai été séduit par cette école postbac. J’ai ensuite passé les oraux, et j’ai été reçu. Je ne regrette vraiment pas d’avoir choisi une école à taille humaine.

A quoi ressemblent les cours ? Est-ce très différent du lycée ?

Je suis en 2e année de prépa intégrée. Et franchement, le niveau est assez chaud. Le tout premier semestre commence doucement, puis cela va crescendo. Nous devons fournir pas mal de travail. Heureusement, nous ne sommes que sept cette année dans ma promo et les professeurs s’adaptent à notre niveau. Le public est assez varié : certains viennent de S, ES, d'autres de STG… Lorsqu’ils voient que nous sommes un peu perdus, ils s’arrêtent pour nous laisser le temps de poser des questions. Ils nous donnent des réponses concrètes. Inversement, lorsqu’on suit bien, ils "poussent" un petit peu le cours. Franchement, je ne suis pas déçu ! Les cours sont intéressants et assez variés.

On est plus autonome qu’au lycée et dans le cadre des activités associatives nous sommes amenés à monter de gros projets. Par exemple, en tant que président du bureau des sports, j’ai organisé un carré VIP à l’occasion du Téléthon pour l’un des plus gros événements du Nord de la France, les 20h moto de Compiègne. Ces activités sont valorisées par l’école, puisque comme dans une entreprise, nous sommes "payés" pour notre investissement associatif par une note.

A seulement 7 dans votre promotion, vous n’avez pas l’impression parfois de tourner un peu  en rond ?

Non, pas du tout. Au contraire, nous sommes très soudés et nous travaillons beaucoup ensemble.

Et en terme d’ambiance ?

On sort beaucoup après les cours avec les copains de l’école. Nous bénéficions de nombreux tarifs préférentiels pour des activités sportives, culturelles  ou des soirées. Avec le bureau des sports, nous avons réussi à obtenir une salle tous les lundis pour faire du foot en salle.

Comment financez-vous vos études ?

En début de première année, j’étais livreur après les cours, mais c’était trop difficile à concilier avec l'école. J’ai dû arrêter de travailler. Heureusement, je peux compter sur le soutien familial pour financer mes études, soit 3.850 euros par an.

Que comptez-vous faire ensuite ?

A la fin de la deuxième année, nous devons valider nos deux années de prépa par un stage. J’aimerais essayer d'en décrocher un dans la finance, si possible dans un pays du Maghreb. Je vais ensuite essayer de réaliser mes 2e et 3e années du programme grande école en alternance. Cette formule, qui permet d’acquérir une vraie expérience professionnelle, est conseillée. Après l’école, j’aimerais faire un mastère spécialisé pour travailler dans la finance en lien avec les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Je parle et j’écris l’arabe couramment, c’est un plus !

Propos recueillis par Cécile Peltier 

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