Décryptage

7e Challenge du monde des grandes écoles : les étudiants dans les starting-blocks

Challenge du monde des grandes écoles 2014
Les étudiants sur la ligne de départ pour le Challenge 2014. © Quatre Vents
Par Cécile Peltier, publié le 06 février 2015
1 min

Les inscriptions à la 7e édition du CDMGE sont ouvertes ! L'évènement, qui mêle compétition sportive et forum de recrutement, réunira le 6 juin 2015 à Charléty plusieurs milliers d'étudiants et de professionnels. Une journée festive pour rencontrer des recruteurs autrement.

Du fun, du recrutement, des rencontres métiers et du sport. Tels sont les ingrédients du Challenge du monde des grandes écoles et universités, un cocktail original entre compétition sportive et forum des métiers. "CDMGE" pour les intimes donne rendez-vous aux étudiants et jeunes diplômés de quelque 250 écoles de commerce, d'ingénieurs et d'universités et aux collaborateurs des entreprises partenaires (Aéroports de Paris, Atos, Disneyland Paris, EDF, Generali, Lagardère, Nestlé, Renault, Decathlon et Solvay) le 6 juin 2015 au stade Charléty à Paris, pour une journée de compétitions ponctuée de conférences et de tables rondes métiers.

Sport+recrutement = un cocktail original

Dans les établissements, les préparatifs battent leur plein. Des étudiants, à l'instar de Naim, en M2 à l'université d'Aix-Marseille, Lucile à l'EIDD (École d'ingénieurs Denis-Diderot) ou Thomas à Supméca, se démènent depuis la rentrée pour constituer, puis entraîner une équipe qui représentera leur établissement à ce décathlon mélangeant étudiants et entreprises. Au programme : des épreuves d'athlétisme, du football, mais aussi une épreuve de basket en fauteuil ouverte aux valides.

Des pros sur le terrain pour parler "métiers"

Hors du cadre un peu formel des salons et des forums, le Challenge est l'occasion de connaître l'entreprise de l'intérieur. "Dans les forums, on parle surtout à des RH de l'entreprise au sens large, témoigne Philippe, étudiant en 2e année à Centrale Paris, très investi dans l'organisation du Challenge. Le CDMGE permet de rencontrer des collaborateurs et de les interroger sur leur métier, sur ce qui leur plaît." "On peut composer des équipes avec des collaborateurs plus opérationnels, qui vont pouvoir raconter aux étudiants leurs premières années chez Atos", confirme Nathalie Jeulin, directrice des opérations chez Atos France.

C'est peut-être aussi le lieu pour découvrir des métiers mal connus, comme les assurances : "Elles pâtissent d'une image un peu vieillotte, alors que nous sommes au cœur des problèmes de société", regrette Michel Estimbre, DGA en charge des RH de Generali. Ou les métiers de l'industrie, souvent caricaturés.

Se faire repérer des recruteurs

Si vous êtes un peu timide, ou vous sentez un peu engoncé dans le costume-cravate, vous devriez apprécier la possibilité d'échanger de manière informelle avec des pros en tenue d'athlète. "On ne va pas se parler de la même manière, on peut même rigoler", reconnaît Lucile. "Il n'est pas toujours facile de mettre le candidat à l'aise sur un forum ou dans le bureau d'un recruteur, confirme Catherine Benet, directrice des ressources humaines d'ADP (Aéroport de Paris). Le Challenge est l'occasion de se voir tels que nous sommes." Un bon moyen de mettre en valeur à travers les épreuves sportives, des qualités comme la "spontanéité", "l'enthousiasme", "le dépassement de soi" ou encore "le sens du collectif", recherchées par les recruteurs.

"Contrairement à d'autres compétitions, ce n'est pas qu'une question de performance, explique Nathalie Sanchez, responsable des sports à Skema Business School. L'idée n'est pas forcément de constituer la meilleure équipe, mais une équipe diverse et motivée qui essaye de se dépasser !" Sur le Challenge, outre des épreuves sportives, de nombreuses conférences ou ateliers aborderont la question du handicap, avec un objectif : améliorer le recrutement des jeunes en situation de handicap.

Le Challenge peut en effet permettre de dérocher un contrat. Atos, spécialiste des services numériques prévoit 1.500 embauches en 2015, dont 60 % de jeunes diplômés (ingénieurs et commerciaux notamment) et EDF 3.500 recrutements à partir de bac+2, dont plus de 60 % de jeunes diplômés. "L'année dernière, certains étudiants se sont trouvé une mission, d'autres un stage ou un emploi, assure Patrick Thill, DG du groupe IGS. D'autres ont développé une idée pour monter une start-up." Un constat qui ne vaut pas pour toutes les régions, selon Naim, de l'université d'Aix-Marseille. "Beaucoup de grandes entreprises sont basées à Paris et nous souffrons d'un certain éloignement géographique..."

Des conseils pour réussir sa participation
Les inscriptions à la manifestation sont ouvertes. Que vous souhaitiez participer en tant que sportif, pom-pom girl/boy, supporter ou simple visiteur, il vous faudra remplir le formulaire en ligne sur le site du Challenge. En 2014, sur les 15.000 étudiants inscrits, 6.300 ont fait le déplacement. Vous devrez ensuite constituer une équipe par établissement.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, rappelez-vous que "l'organisation du Challenge est un travail d'équipe", insiste Laurence Chavot-Villette, directrice associée de l'agence Quatre Vents, co-organisatrice du CMDGE. Vous devrez nommer un "ambassadeur" par établissement chargé de fédérer les énergies (étudiants, services administratifs de l'école ou de l'université,...). Pour que la fête soit plus folle, n'oubliez pas de mobiliser les "énergies festives" (supporters, pom-pom girls et boys, fanfares, mascottes) et faites chauffer les réseaux sociaux.

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