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Écoles de commerce : des concours post-bac toujours adaptés aux programmes de terminale

Certaines épreuves ne s'appuient pas sur ce qui est enseigné au lycée.
Certaines épreuves ne s'appuient pas sur ce qui est enseigné au lycée. © panitan / Adobe Stock
Par Agnès Millet, publié le 11 mars 2022
4 min

Avec la réforme du bac, les programmes de terminale ont changé. Comment se sont adaptés les concours des formations post-bac en école de commerce, depuis deux ans ? Quels sont les changements ? L'Etudiant fait le point.

Que vous visiez un bachelor, un BBA ou un programme Grande école (PGE) en cinq ans, pour entrer dans une école de commerce post-bac, vous devrez passer par la case sélection. Si certaines formations s'appuient essentiellement sur le dossier, d'autres imposent des épreuves écrites, qui sont le reflet de ce que vous avez étudié en terminale.

Désormais, en terminale générale, c'est parmi 13 disciplines qui vous devez choisir deux spécialités. Comment les épreuves se sont adaptées à cette diversité? Y a-t-il des spécialités plus pertinentes que d'autres ?

Des concours d'écoles de commerce post-bac du niveau de terminale

Pour le concours Accès, qui permet d'accéder aux PGE de l'Ieseg, l'Essca et l'Esdes, la réforme du bac n'a pas créé de bouleversement complet, mais bien une évolution.

Le concours compte toujours quatre épreuves écrites : une synthèse, une épreuve de raisonnement logique et mathématiques, de l'anglais et un écrit d'ouverture culturelle. L'épreuve d'anglais reste un QCM de "niveau terminale", accessible à tous, explique Nathalie Bertin Boussu, directrice de la promotion et des admissions de l'Esdes.

Pour Thomas Lagathu, directeur du concours Sesame qui permet d'accéder à 17 programmes (bac+4 ou bac+5) de 14 écoles de commerce, le discours est tout aussi rassurant. "En français, en anglais et en LV2, on attend le même niveau de fin de terminale pour tous les candidats."

Des épreuves de concours post-bac accessibles à tous

D'autres épreuves ne s'appuient pas sur ce qui est enseigné au lycée. Ainsi, au concours Accès, la synthèse met "tous les candidats au même niveau", puisque c'est une épreuve qu'aucun d'entre eux n'a encore pratiquée, note la directrice des admissions de l'Esdes.
Idem pour la partie "logique" de l'épreuve de raisonnement et compétences du concours Sésame, note Thomas Lagathu qui rappelle que "l'on mesure aussi la capacité à gérer son temps".
D'autres épreuves concernent un vaste ensemble de domaines, si bien qu'aucune spécialité n'est à privilégier. C'est le cas de l'épreuve écrite d'ouverture culturelle du concours Accès qui "couvre l'ensemble des spécialités de terminale. Les questions portent sur des sujets variés : histoire, géographie, religions, sciences et techniques, politique, économie, arts et loisirs…"

La spécialité maths, un plus pour certains concours d'écoles de commerce post-bac

Dans ce concours, "ce qui a surtout changé, c'est l'épreuve de logique et mathématiques que l'on a adaptée, car il n'y a plus de maths dans le tronc commun". Toutefois, la directrice des admissions précise que les élèves ayant une spécialité maths en terminale seront plus en l'aise pour le volet "raisonnement mathématique". Une dizaine d'heures de cours de soutien peuvent suffire à revoir les notions de base nécessaires.

Même sans cela, vous avez vos chances. "Il n'y a pas de notes éliminatoires : on peut compenser avec les autres épreuves. D'autant que cette épreuve a un coefficient différent selon les écoles."
À l'inverse, Thomas Lagathu rappelle que les élèves en spécialité maths ne seront pas favorisés au concours Sésame. "Nous nous basons sur les acquis jusqu'à la fin de seconde. Le concours est ouvert à toutes les spécialités et à tous les profils des candidats car les formations du concours sont elles même hétérogènes."
À vous de bûcher vos matières de tronc commun, tout en restant curieux de l'actualité et surtout, motivé par la formation à laquelle vous candidatez !

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