Décryptage

Ecoles de commerce post-prépa : le Sigem se tiendra du 21 juillet au 12 août

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A vos agendas : le Sigem aura lieu du 21 juillet au 12 août © prachid/AdobeStock
Par Dahvia Ouadia, publié le 07 mai 2020
5 min

Maintenant que les dates des concours aux écoles de commerce post-prépa sont connues, le Sigem (Système d’intégration aux grandes écoles de management) peut enfin s’organiser. La procédure débutera le 21 juillet avec l'ouverture des inscriptions. Les candidats auront leurs résultats d’admission le 12 août.

Le Sigem (Système d’intégration aux grandes écoles de management) est maintenu cette année et tient compte de l’évolution des modalités des concours d’accès aux écoles de commerce post-prépa liée à la crise sanitaire. Ce système, qui permet aux candidats admis d’enregistrer leurs préférences d’intégration dans une école avant de connaître leur affectation finale, voit son calendrier modifié pour répondre aux évolutions.

Une procédure Sigem en trois étapes

1. L'inscription
Après avoir passé les écrits des concours BCE et Ecricome, qui se tiendront entre le 24 juin et le 7 juillet prochains, les candidats devront s’inscrire au Sigem à partir du mardi 21 juillet, 9h, et au plus tard le mardi 28 juillet, à 18h. Ils devront en même temps payer l’acompte pour frais de scolarité de 800 €. "À ce stade, les candidats ne savent pas encore où ils sont admis. Quand ils auront été affectés, les 800 € seront remis à leur école et donc déduits des frais de scolarité qu'ils auront à payer", précise Jean-Christophe Hauguel, président du Sigem.

2. La saisie des vœux
Ensuite, les candidats auront leurs résultats d’admission, "un peu après le 5 août", indique Jean-Christophe Hauguel. Ils auront quelques jours de réflexion avant que ne démarre la deuxième étape du processus Sigem : la saisie de leurs vœux d’affectation, du dimanche 9 août, 13h, au lundi 10 août, 18h au plus tard.

"Les candidats auront un peu moins de deux jours pour classer les écoles où ils sont admis. Ils font leur choix indépendamment du rang qu’ils ont. Ils suppriment aussi des écoles où ils ne veulent pas aller. Le 10 août, à 18h, la phase des vœux s’arrête et l’algorithme d’affectation se lance", détaille le président du Sigem.

3. Le résultat définitif d'affectation
À l’issue de cette phase, le 12 août à 15h, les candidats consulteront leurs résultats d'affectation. "Dans 96 % des cas les candidats obtiennent leur vœu 1 ou 2, ils sont généralement satisfaits", ajoute-t-il.

Le Sigem 2020 se tient "normalement"

Depuis le début de la crise, la BCE, Ecricome et le Sigem ont travaillé de concert pour que le système se tienne normalement. "Nous avons décidé de travailler ensemble de manière à ce que tout soit coordonné. C’est aussi pour cela que le calendrier final a mis un peu de temps à émerger", explique Jean-Christophe Hauguel.

Hormis ce calendrier, il ne devrait pas y avoir d’ajustement dans la procédure. La seule différence majeure et notable, concerne l’absence d’oraux. "La note finale des candidats sera uniquement fondée sur l’écrit. Après le concours, chaque école déterminera sa propre barre d’admission dont découlera le classement des candidats admis. C’est à partir de ce classement que les admis pourront se positionner et faire les vœux Sigem selon leur choix."

En 2020, plus de candidats décidés à cuber leur prépa ?

Existe-t-il une plus grande possibilité de voir davantage de candidats 'cuber' cette année, et donc refaire une deuxième année de prépa pour repasser les concours l’an prochain ? Jean-christophe Hauguel ne l’espère pas : "C’est une interrogation, puisqu’il n’y a pas d’oraux. Nos écoles regrettent de ne pouvoir organiser ces oraux, mais le principe de réalité nous a rattrapés. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que le nombre de candidats reste le même, le nombre de places en école reste le même et les qualités des écoles restent les mêmes, il n’y a aucun intérêt à cuber".

Le président du Sigem considère même que l’incertitude sera plus grande pour les cubes. "Il risque d'y avoir plus de candidats l'an prochain, et donc une plus grande compétition. Des candidats de cette année peuvent avoir ce réflexe de refaire une année, mais cela va les desservir. Ce n’est pas un bon calcul ni un bon choix", estime-t-il.

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