Témoignage

Écoles de commerce : stage, job ou repos... que font les étudiants pendant leurs congés d'été ?

Méline et Hugo ne chôment pas pendant leurs vacances d'été !
Méline et Hugo ne chôment pas pendant leurs vacances d'été ! © Photos fournies par les témoins
Par Agnès Millet, publié le 02 août 2022
4 min

Pendant un cursus en école de commerce, toutes les occasions sont bonnes pour se former et enrichir son parcours. Pour Méline, Hugo et Alice, l'été 2022 est donc, en grande partie, studieux. Mais c'est aussi le moment de se reposer et de reprendre des forces avant la rentrée. Ils nous racontent.

Pour Méline, élève en 1re année du programme Grande école à l'ICN, l'été a commencé tôt ! Dès le mois de mars, elle prépare son stage, celui de "chef de famille" d'étudiants admisseurs, qui accompagnent les candidats durant les oraux en juin et juillet.

Elle gère les plannings des étudiants, doit trouver des solutions en cas de pépin… "C'est beaucoup de responsabilités !" Terminé mi-juillet, ce stage est intégré à son cursus.

Repos et job d'été en famille

Un mémoire complètera l'évaluation sur le terrain que l'étudiante de 21 ans a rédigé pendant ses deux semaines de "vraies" vacances, passées dans sa famille, à Paris car "il n'y a rien de plus apaisant que d'être dans sa famille" et à la campagne, chez des proches.
"Début août, je file à Hossegor, où mon frère tient un restaurant. Je vais l'aider bénévolement. C'est très formateur. Je suis en cuisine ou en salle mais je travaille aussi sur le design, le marketing et la communication", précise Méline.
"J'aurais peut-être dû chercher un stage plus axé sur la communication mais c'est un choix de cœur ! Je vais me sentir en vacances, sans pression. Servir des glaces, c'est plus simple que de remplir un bilan comptable !", s'exclame-t-elle.

Travailler pour financer ses vacances

Hugo, lui, a réparti ses efforts différemment. L'élève, en 1re année de bachelor à Kedge, sur le campus de Bordeaux, n'a pas chômé en juin. "J'ai d'abord fait de l'intérim, à la journée puis j'ai trouvé une mission de manutention de dix jours chez un fleuriste, spécialisé dans l'événementiel."

Un boulot physique, avec des horaires parfois très décalés. "On peut commencer à 10h du matin et terminer à 4h du matin, pour installer puis démonter les décorations. Mais il peut y avoir de longs moments sans rien faire. Donc, les journées peuvent être assez cools."

Il avait opté pour un job pour financer ses vacances, à partir de début juillet. Le pari est gagné ! "J'ai pu partir avec des amis en Croatie, puis en Bretagne et enfin, à Biarritz."

Il envisage de retravailler pour l'entreprise pendant les vacances d'automne, pour mettre un peu de beurre dans les épinards. Quant à faire un stage… "Un stage à l'international de quatre à six mois est prévu dans mon cursus, en janvier 2023. Je le ferai à ce moment-là".

Préparer son échange académique au Canada

Après ses partiels fin mai, Alice a "donné un coup de main" pour accueillir les candidats aux oraux d'HEC. L'élève, qui va entrer en M1, leur a présenté les différentes associations dont elle est membre.

En juin et en juillet, elle a enfin pu s'aérer l'esprit en partant à la campagne et en Italie avec des amis de l'école, ainsi qu'en Pologne, où elle a de la famille.

"Mais en parallèle, il fallait préparer mon départ au Canada, où j'irais étudier de septembre à décembre. J'ai dû choisir mes cours à l'Université Queen's, de Kingston (Ontario), faire les démarches administratives, aidée par HEC. Et surtout, j'ai cherché un logement. Ce qui est difficile, lorsque ce n'est que pour quatre mois, qu'il y a beaucoup de demandes et que l'on est si loin !", explique-t-elle.

Pour la suite des vacances, elle va faire le plein de sorties entre amis, avant cette longue séparation et un prochain été bien chargé. "Entre le M1 et le M2, nous avons une césure de deux stages de six mois. Cela commence souvent début juin. Je crois qu'il n'y aura pas vacances l'an prochain !"

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