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Écoles de management : réussir son concours en admission parallèle

N'hésitez pas à soigner votre dossier afin de valoriser votre candidature.
N'hésitez pas à soigner votre dossier afin de valoriser votre candidature. © Adobe Stock/panitan
Par Agnès Millet, mis à jour le 22 mars 2024
4 min

Moins connue que la classe prépa, l'admission parallèle vous permet d'intégrer le même cursus en école de management via un concours dédié. Que vous soyez diplômé d'un BTS, d'un BUT ou d'une licence, vous avez toutes vos chances pour rejoindre un programme grande école de commerce par cette voie.

À l'issue d'un bac+2 ou bac+3, vous souhaitez continuer vers un bac+5 en école de management ? Tant mieux car les écoles de commerce sont ouvertes à d'autres profils que les classes prépa. À condition, bien sûr, de passer la sélection.

Tous les profils ont leur chance

Tout d'abord : pas d'autocensure ! "Ceux qui ont un parcours plus atypique qu'une licence de gestion ou un BTS commerce international partent avec les mêmes chances que les autres, c'est l'intérêt du concours", explique Diane Chevalier, déléguée générale d'Ambitions +, qui regroupe quatre écoles de management.

Le dossier de candidature, clé pour les admissions parallèles

Pour Passerelle 1 et 2, le concours modifie, en 2024, ses modalités d'admissibilité en supprimant le test écrit. Les candidats déposent un dossier d'inscription. Une fois celui-ci validé, ils doivent justifier de leur niveau d'anglais (TOEIC, TOEFL, ...) . À défaut, vous passerez le test d'anglais Passerelle et vous pourrez vous inscrire aux entretiens de motivation. L’étape de l’admissibilité est donc supprimée.

À Ambitions +, la validation de votre candidature se base aussi sur le dossier (notes, CV, etc). Les épreuves du concours se dérouleront sur un schéma hybride, avec des écrits communs à distance et des oraux dans les écoles de votre choix. Entre les écrits et les oraux, il n’y a pas d’admissibilité.

Enfin, le concours Accès en admissions parallèles, né en 2023, recrute d'abord sur dossier (CV, lettre de motivation, lettre de recommandation, notes du bac, les résultats du dernier cycle d'études). Les admissibles passent ensuite un entretien de motivation et un oral d'anglais, propres à chaque école.

"Les candidats ne pensent pas toujours à intégrer des lettres de recommandations de leurs stages ou de leurs jobs d'été", explique Diane Chevalier. Si un candidat s'est déjà réorienté, ce n'est pas pénalisant s'il justifie son cheminement dans la lettre de motivation."

S'informer sur les épreuves du concours et s'entraîner

Puis, les candidats passent un test d'aptitudes et une épreuve d'anglais ainsi qu'un oral de motivation. "Le test d'aptitude ne fait pas appel à des connaissances de sciences de gestion ou de management", rappelle la déléguée générale.

N'hésitez pas à travailler les épreuves, via les sessions d'entraînement proposées par ces concours.

À Tremplin 1 et 2, les cinq écoles sélectionnent sur dossier. Elles ajoutent, pour les admissibles, deux épreuves de logique et d'anglais et deux oraux (motivation et anglais). Quel que soit le concours, vous avez donc tout à gagner à travailler votre anglais.

Comment préparer son oral, dernière étape du concours aux écoles de commerce ?

Vous avez votre carte à jouer sur l'oral, déterminant. La clé est de le préparer au mieux. Renseignez-vous sur l'école, ses possibilités de parcours, d'alternance, de mobilité internationale…

"C'est primordial ! Je conseille de s'informer auprès des écoles et d'assister aux journées portes ouvertes. Cela prend du temps mais le jury abordera ce point à l'oral et cela permet au candidat de montrer son intérêt pour l'école. C'est surtout le meilleur moyen de s'assurer que la formation vous correspond", assure Diane Chevalier.

Peaufinez l'argumentaire expliquant votre parcours. "La question du projet professionnel reste incontournable. Nous n'attendons pas une réponse définitive : il faut être à l'aise et honnête. Si on n'a aucune idée, il faut le dire. Mais si vous avez une piste concernant un secteur, un métier ou une envie d'international, c'est un début", ajoute la déléguée générale.

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