Témoignage

Une école de commerce post-bac, post-prépa ou en admission parallèle, trois étudiants racontent

Après des parcours post-bac différents, Aurélie, Théa et Tom, sont tous les trois dans une école de commerce
Après des parcours post-bac différents, Aurélie, Théa et Tom, sont tous les trois dans une école de commerce © Photos fournies par les témoins
Par Agnès Millet, publié le 10 octobre 2022
5 min

Pour entrer en école de commerce, plusieurs parcours s'offrent à vous : directement après le lycée, après une classe prépa ou après un autre cursus (BTS, BUT ou licence). Quelles différences pour vous ? Quels sont les avantages et les inconvénients ? Trois étudiants racontent.

Difficile de faire son choix pour s'orienter après le lycée. Si vous savez déjà que vous voulez intégrer une école de commerce, une question se pose encore : visez-vous une intégration post-bac, un passage par deux ans de CPGE (classe préparatoire aux grandes écoles) ou goûter à une autre formation avant ?

En fait, cela dépend de vos envies, de vos capacités et de votre caractère.

La prépa ECG, une expérience de vie formatrice

Sur les 38 écoles de commerce proposant un PGE (programme Grande école) ayant le grade de master, 23 sont accessibles après deux ans de classes préparatoires ECG (économique et commerciale voie générale).

"Après mon bac scientifique, j'ai choisi la prépa éco car on m'a expliqué que j'apprendrai à être autonome, que cela m'ouvrirait sur le monde et… parce que je ne savais pas encore précisément ce que je voulais faire", explique Aurélie, étudiante en première année de PGE (niveau bac+3) à Audencia, à Nantes.

Et cette "expérience de vie" l'a enthousiasmé. "C'est vrai qu'il faut beaucoup travailler et qu'il y a des moments de galère mais on est soutenus par les professeurs et l'on approfondit énormément de sujets !", confirme la jeune femme. À tel point qu'aujourd'hui, cette approche exigeante des disciplines et cette connexion à l'actualité lui manquent une peu.

Une école de commerce post-bac pour monter en puissance progressivement

Théa, étudiante de 2e année post-bac à l'Ipag, à Paris, n'a pas envisagé la prépa. "Je peux vite être stressée par les examens", explique-t-elle. Elle passe un concours post- bac, qui lui semble plus accessible. Une quinzaine d'écoles de commerce disposent d'un cursus en cinq ans, avec le grade master. Elles sont accessibles notamment via les concours Sesame ou Accès. D'autres écoles de management ont leur propre concours, comme l’ICD ou l’Idrac.

"Mon orientation s'est jouée durant le premier confinement. Peut-être que mon choix était celui de la facilité mais je voulais prendre soin de moi et ne pas viser trop haut tout de suite", affirme aussi Théa.
Pour la jeune fille, qui a déjà vécu à l'international, une business school post-bac présente un autre atout. "J'ai choisi l'Ipag car, dès la première année, j’ai pu suivre un cursus 100% en anglais, ce qui me permettait de conserver mon niveau".

Elle se réjouit aussi de la pédagogie qu’elle estime concrète et des stages qu’elle a déjà suivis. Et est "enchantée" à l'idée d'étudier prochainement aux Pays-Bas et en Australie. "À la fin de mes études, je pourrais tenter un double-diplôme avec une université américaine", projette-elle.

Les admissions parallèles pour se (re)découvrir

Pour d'autres, comme Tom, élève à BSB (Burgundy school of business), une étape entre le lycée et l'école de commerce peut être nécessaire. "Le lycée, ce n'était pas vraiment mon truc et je ne savais pas vers quoi m'orienter", explique le jeune homme.

Lors d'un salon étudiant, il entend parler du DUT (actuel BUT, ndlr) techniques de commercialisation. Hésitant à entrer dans une école de commerce post-bac, il opte finalement pour l'IUT, plus accessible financièrement. Deux années qu'il ne regrette pas. "Les cours de marketing, de comptabilité ou de stratégie m'ont vraiment intéressé. Encouragé par les profs, je me suis remotivé et redécouvert."

Il choisit de se préparer à Tremplin et Passerelle, des concours d'admission parallèle menant aux écoles de commerce. Le jeune homme décroche une place dans l'école bourguignonne où il a repéré la possibilité de se former en apprentissage, après avoir déjà goûté au monde du travail en DUT.

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