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Classement 2018 des écoles d'ingénieurs : le top 10 pour travailler à l'étranger

Enquête_Palmarès écoles d’ingénieurs_EPCM Strasbourg © Mathieu CUGNOT/ Divergence pour l'Etudiant_PAYANT
À l’ECPM, à Strasbourg, les diplômés sont 64 % contre 11 % en moyenne à travailler à l’étranger, à la fin de leurs études. © Mathieu Cugnot / Divergence pour l'Etudiant
Par Morgane Taquet, publié le 05 décembre 2017
3 min

Voici, d'après notre palmarès 2018 des écoles d'ingénieurs, celles dont la part de diplômés en poste à l'étranger est la plus importante.

En 2016, 11 % des jeunes diplômés ont décidé de quitter la France, pour un emploi à l’étranger, selon la Conférence des grandes écoles. En tête des pays qui attirent ces nouveaux expatriés : le Royaume-Uni et l’Allemagne, loin devant, suivis de la Chine, la Suisse, les États-Unis, puis de pays limitrophes, comme le Luxembourg, la Belgique et l’Espagne. Certaines écoles en ont fait une marque de fabrique, comme l’ENSTBB, où plus de six diplômés sur dix partent travailler hors de l’Hexagone. D’autres profitent également de leur proximité avec une frontière, comme l’ESBS et l’EOST, situées à Strasbourg, ou encore les Mines Nancy, pour inciter leurs élèves à découvrir un autre pays.

Taux d’emploi à l’étranger des diplômés 2016*

INP Bordeaux-ENSTBB

66 %

ECPM, Strasbourg

64 %

ESBS, Strasbourg

56 %

EEIGM, INP Lorraine, Nancy (accessible à bac)

55 %

ITEEM (Centrale Lille) (accessible à bac)

44 %

EOST, Strasbourg

38 %

Mines Nancy

36 %

CentraleSupélec (diplôme Centrale)

32 %

ESTACA, Montigny-le-Bretonneux, Laval (accessible à bac)

31 %

ECAM, Lyon, Strasbourg (accessible à bac)

30 %

* Écoles où le taux de diplômés 2016 ayant un emploi à l’étranger – VIE (volontariat international en entreprise) inclus – est le plus élevé.
Les écoles sont accessibles à bac+2 sauf exception signalée.

Zoom sur l’ECPM

À l’ECPM, à Strasbourg, 64 % des jeunes diplômés franchissent la frontière pour travailler. Il faut dire que l’école de chimie est très exigeante en langues et a pour objectif de former des ingénieurs trilingues. L’anglais y est obligatoire et les étudiants doivent choisir entre l’allemand (très majoritairement choisie) et l’espagnol pour la LV2. La LV3 n’est pas obligatoire, mais les futurs ingénieurs ont le choix entre le chinois, l’italien, le japonais et le russe. En troisième année, tous les cours scientifiques sont dispensés en anglais. De quoi fournir des armes aux diplômés, pour se rendre dans le pays de leur choix, à l’issue de leur formation.

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