Eléanore, en prépa intégrée à Chimie Rennes : "J’adore comprendre le fonctionnement des molécules"
Actuellement en deuxième année de prépa intégrée à l’Ecole nationale supérieure de Chimie de Rennes, Eléanore a déjà la tête tournée vers l’international. L'Etudiant a rencontré l'élève-ingénieure, passionnée de chimie et de danse.
"Le parcours ingénieur, ça demande de l’ouverture d’esprit, du travail d’équipe et de la détermination. À partir de là, il faut mettre toutes les chances de son côté pour y arriver", affirme d’emblée Eléanore, en prépa intégrée à l’ENSCR (35) depuis septembre 2023.
La jeune étudiante a eu la chance de décrocher une place au sein du premier cycle international Chem.I.St de l'école. Un cycle original qui a la particularité d’être composé à 50% d’élèves internationaux.
L'étudiante n'a pas choisi son école d'ingénieurs au hasard. "Tout d’abord, il y avait la proximité avec Rennes, observe la Finistérienne. Et puis le fait d’étudier avec des étrangers, cela m’a toujours tentée. Dès la 1re au lycée, j’étais en classe euro-anglais. J’étais déjà dans cette démarche d’être tournée vers l’international."
Dix heures de chimie par semaine
Autre particularité ? Son attirance pour le monde de la chimie. "J’ai toujours trouvé ce domaine passionnant. Tous nos produits sont faits à base de chimie : nos crèmes, le parfum, le plastique, le cuir des voitures, la peinture. Depuis petite, j’adore comprendre le fonctionnement des molécules. Au fil de mon parcours, j’ai continué d’adorer ça. Choisir l’ENSCR m’a paru instinctif."
Alors qu’elle suit neuf heures de mathématiques et autant de physique par semaine, ses dix heures de chimie sont découpées en plusieurs matières telles que l’étude des solutions aqueuses, la thermochimie, la chimie organique, analytique ou encore quantique. "Par rapport à des prépas classiques, on fait beaucoup de travaux pratiques. Cela nous permet d’approfondir nos connaissances. Il y a un gros rythme, mais j’aime ça."
Cette exigence, Eléanore la doit un peu à sa pratique de la danse jazz en compétition. Plusieurs fois classée dans le top 20 français, elle continue à combiner sport et études, consciente des bienfaits. "Avoir une activité qui n’a aucun rapport avec la prépa permet de relâcher la pression. C’est important de pouvoir souffler, se vider la tête. Le sport m’aide beaucoup à gérer mon stress."
Cap vers l’international
À l’issue de ses deux années de cycle Chem.I.St, Eléanore aura accès sans concours aux cycles ingénieurs des 20 écoles d'ingénieurs de chimie et de génie chimique françaises, membres de la Fédération Gay-Lussac, en vue d’y obtenir le diplôme d’ingénieur et le grade de master.
Attirée par le secteur de la cosmétologie, elle aimerait travailler à terme dans la chimie organique et la synthèse de molécule. Selon les opportunités, elle se verrait bien réaliser son stage à l’étranger. "Je travaille mon anglais pour devenir bilingue, donc, ce sera important pour moi de faire un stage en Angleterre ou aux États-Unis par le biais d’une école partenaire. J’aime découvrir d’autres cultures."
En tant que future ingénieure, Eléanore entend également répondre aux nouveaux défis qui nous attendent en matière de transition écologique. "La chimie aura un rôle-clé à jouer sur la question des énergies", affirme-t-elle.
Retrouvez notre dossier consacré au classement des écoles d'ingénieurs :
