Comment choisir parmi les quelque 200 écoles d'ingénieurs existantes ? L’Etudiant vous propose ses deux classements annuels, l’un consacré aux écoles à bac+2, l’autre aux écoles à bac, assortis de gros plans pour trouver les écoles qui correspondent le plus à vos priorités.
Les écoles d’ingénieurs souhaitent attirer des étudiants aux profils plus diversifiés, tout en s’adaptant aux besoins des entreprises. D’où les options et spécialités qui fleurissent dans près de 200 établissements. Pour vous aider à vous repérer, l’Etudiant vous présente ses palmarès des écoles à bac et à bac+2, élaborés à partir de critères académiques, professionnels et internationaux.
LES RÉSULTATS DU PALMARÈS 2013 DES ÉCOLES D'INGÉNIEURS
Comprendre les hausses et les baisses des écoles
D’une manière générale, les écarts sont très faibles entre les écoles d’un même groupe, comme en témoignent les nombreux ex aequo. Dès lors, une hausse ou une baisse de quelques points sur 100 peut faire gagner ou perdre une dizaine de places. À cela s’ajoutent des effets de seuil qui font basculer des écoles d’un groupe à l’autre.
Les variations les plus importantes sont liées à la rémunération des jeunes ingénieurs, à la sortie de l’école mais aussi trois ans après : des fourchettes déterminées notamment à partir d’une nouvelle enquête, réalisée par le cabinet de conseil en ressources humaines Aon Hewitt. Certaines écoles en bénéficient, à l’instar des Mines d’Alès, de l’ENAC ou de l’ENSAI, qui rejoignent le groupe A ; parmi les écoles postbac, l’ESTACA et HEI passent du groupe C au groupe B. À l’inverse, d’autres écoles, telles que l’ENSMM, Grenoble INP -Génie industriel, l’EPF, l’UTT et l’UTBM, dont les salaires ne diminuent pas en valeur absolue, connaissent malgré tout une baisse relative : les rémunérations des diplômés progressent moins que celles des jeunes ingénieurs sortant des autres écoles. Enfin, les écoles d’agronomie sont traditionnellement affaiblies par ce critère, dans la mesure où ce secteur d’emploi est en moyenne moins rémunérateur.
Concernant la participation des entreprises, les interventions de professionnels dans la formation ou les jurys de stage sont difficilement quantifiables. Aussi avons-nous décidé de ne pas en tenir compte dans le classement, ce qui peut desservir des écoles comme l’EPITA ou Génie industriel dont la proximité, réelle, avec le monde industriel se traduit beaucoup par ce type d’interventions.Sur le plan de l’international, enfin, le taux de premier emploi à l’étranger peut connaître des fluctuations importantes d’une année sur l’autre. L’EPF, Génie industriel, Agrocampus Ouest, l’ENSAIA et l’ISIMA ont pu souffrir d’une conjoncture défavorable, tout en conservant leurs liens étroits avec des universités étrangères.