Programmation et développement, logiciels, jeux vidéo et Web… Voilà le quotidien de Zeid, 21 ans, étudiant en 3e année d’Epitech au campus de Kremlin-Bicêtre. Ce qui l'a séduit dans cette école d’informatique, qu'il a rejoint après 2 ans à la fac ? Sa pédagogie pragmatique, son fonctionnement en quasi autogestion, mais aussi sa culture geek assumée !
“Même avec cette spécialité, il n’y avait que 6h d’informatique, pas assez à mon goût, explique-t-il. Et nous n’avions pas le droit de nous servir des machines en dehors des cours.”
De la fac de maths-physique-informatique à Epitech

“J’ai été séduit par la panoplie et la diversité des projets, autour de la musique, d’une compétition de frégates, de la réflexion sur une voiture intelligente… Avec le même bagage technique, les développeurs s’étaient créé des spécialités différentes, et ne se contentaient pas de développer un seul logiciel.”
Une pédagogie par projets

“On fait appel à des étudiants d’autres écoles ou à des professionnels qui viennent nous aider”, précise Zeid, qui passe une bonne partie de son temps au “Game Dev Lab”, comprenez le laboratoire de développement de jeux vidéo, un local en sous-sol équipé de nombreux ordinateurs et consoles de jeux. Ici, une devise : “On teste, on ne joue pas !”
Une spécialisation progressive

Au cours de la 2e année de consolidation, les élèves s’attachent à développer des choses qui existent déjà : “On code pour comprendre le fonctionnement des programmes, témoigne Zeid.
Des stages au moins 1 an sur 2
De plus, à partir de la 3e année, les étudiants ont la possibilité d’effectuer des temps partiels en entreprise – stages, CDD (contrat à durée déterminée), voire CDI (contrat à durée indéterminée) selon les cas – pendant le reste de l’année.Des expériences qui, en plus des compétences professionnelles qu’elles apportent, leur permettent aussi d’être rémunérés et de financer en partie leurs études.
S’impliquer dans l’école pour financer ses études
Outre les stages obligatoires et le temps partiel facultatif en entreprise, s’investir dans l’école peut aussi permettre de financer en partie les frais de scolarité, assez élevés, puisqu’ils se montent à 5.580 € en cycle ingénieur et à 7.420 € en cycle master. Les élèves d’Epitech peuvent ainsi devenir professeurs assistants ou participer à la gestion du réseau, en étant membres du Bocal.
Reste aussi l’option du prêt étudiant. C’est ce qu’a fait Zeid, qui a emprunté 13.000 € par an pour financer ses 2 premières années à Epitech. “Pendant 5 ans, je ne paie rien, détaille-t-il, et j’ai choisi de commencer à rembourser dès la sortie de l’école : 97 % des étudiants sont embauchés directement en CDI, assure le jeune homme ; je suis quasiment sûr de trouver un emploi !”