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Reportage

Festival de Cannes 2025 : "C’est interdit de monter les marches sans tenue de gala", confie Mélanie, vidéaste et journaliste de cinéma

Par Eliza Amouret, publié le 23 mai 2025
3 min

VIDÉO. Depuis 13 ans, Mélanie vidéaste et journaliste connue sous le nom de la @lamanieducinema sur Instagram, ne loupe aucun Festival de Cannes. Entre projections, masterclass, montée des marches et tournage de sujets, et la trentenaire nous embarque dans son quotidien trépidant avant la clôture de la Quinzaine, ce samedi.

Au saut du lit, Mélanie Toubeau, plus connue sous le nom de la @lamanieducinema sur Instagram, est déjà sur le site du Festival de Cannes pour vérifier si des places de cinéma se sont libérées pour la journée. "J’ai une liste des films que je veux voir", explique-t-elle en montrant ses notes de téléphone. Sous une pluie battante, la trentenaire quitte l'appartement qu’elle partage avec six autres amis, le temps de la quinzaine, pour aller faire du montage dans un café. "Vous savez, la pluie à Cannes ça fait partie du decorum", dit-elle en expliquant que tous les ans, “il pleut au moins une fois".  

"Mon objectif cette année à Cannes c’est de voir des films, mais aussi de tourner des petits sujets (vidéo) pour vulgariser le Festival : d’où ça vient, comment ça fonctionne", énumère-t-elle. Après une heure de montage et une critique de film laissée sur le site Letterbox, Mélanie quitte le café à grand pas pour se diriger vers le Théâtre Croisette. "Je vais assister à une masterclass d’Alain Chabat qui vient présenter un film inédit", se réjouit-elle.  

"Je ne veux pas arriver en retard"

Sur la route, elle attrape un sandwich qu’elle mange à toute vitesse : "Normalement, je me pose cinq minutes pour manger", raconte la journaliste, mais pas cette fois-ci. "Je ne veux pas arriver en retard et je veux être bien placée."  

Mélanie patiente plus d’une heure avant de pouvoir rentrer dans la salle. Deux heures plus tard, la masterclass n’est pas finie, mais la trentenaire doit quand même partir. "C’est ça le problème à Cannes, j’ai des rendez-vous et je ne peux parfois pas tout finir."

Se changer en vitesse pour monter les marches

Elle doit rentrer en vitesse se changer car ce soir elle monte les marches pour assister à la projection du film The History of Sound de Oliver Hermanus avec Paul Mescal. "Je me suis faite jolie pour la peine !" lâche-t-elle dans un sourire avant de prévenir : "C’est interdit de monter les marches sans tenue de gala."

À 22 heures, la séance est terminée et le public applaudit avec ferveur l’équipe du film présente dans la salle du Théâtre Lumière. Et la journaliste de conclure : "Je vais aller me coucher parce qu’il faut enchaîner avec la suite du Festival."

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