Portrait

Ma vie d’étudiante à l'université de Toulon : Coralie, l’anglais en première ligne

Coralie est en L2 langues, littératures et civilisations étrangères et régionales à Toulon.
Coralie est en L2 langues, littératures et civilisations étrangères et régionales à Toulon. © Isabelle Dautresme
Par Isabelle Dautresme, publié le 16 mars 2016
1 min

Coralie a choisi Toulon pour préparer une licence LLCER (langues, littératures et civilisations étrangères et régionales) d’anglais. Actuellement en 2e année, cette étudiante passionnée et déterminée apprécie le caractère familial de la fac et le campus à taille humaine.

Le goût de Coralie pour l'anglais ne date pas d'hier. "Je suis tombée amoureuse de cette langue en CE2 et le suis toujours aujourd'hui", lâche la jeune fille dans un éclat de rire. Alors, une fois son bac L mention assez bien en poche, elle n'hésite pas une seconde : cap sur des études d'anglais. Mais où ? Un temps, elle hésite entre l'université de Toulon et sa voisine d'Aix-Marseille. "Ces deux facs sont à peu près à la même distance de chez moi", remarque-t-elle. Pour faire son choix, elle décide de se rendre aux journées portes ouvertes. Mais le campus de La Garde à Toulon "[lui] a tellement plu qu'[elle] n'est même pas allée à Nice". Situé à dix minutes du centre-ville, au pied du Coudon dans un écrin de verdure, le site abrite les facs de lettres et de STAPS ainsi que l'école d'ingénieurs de l'université : SeaTech. "Pouvoir suivre des cours au milieu d'arbres, c'est comme une bouffée d'air frais", décrit-elle.

Des enseignants ouverts et à l'écoute

Visiter le campus de la fac de Toulon en images avec notre diaporama.

Un niveau d'exigence élevé

D'autant que l'anglais à la fac n'a rien à voir avec la matière enseignée au lycée. "Je me pensais bonne parce que je parle assez bien mais à l'université j'ai vite compris que mon niveau n'était pas terrible, notamment en grammaire." Et d'ajouter : "Les enseignants sont beaucoup plus exigeants."

Après quelques semaines à se sentir "un peu larguée", Coralie a pris ses marques. "Si la marche entre le lycée et l'université est haute, elle n'est pas insurmontable", rassure-t-elle. À condition toutefois d'accepter de beaucoup travailler. "Mais comme les matières me plaisent, surtout la littérature, passionnante, c'est moins difficile", glisse-t-elle.

Pas facile de tout concilier

Comme beaucoup d'étudiants, Coralie doit composer avec un budget serré. Elle a donc proposé ses services à la vie étudiante : participation aux journées d'immersion, distribution de flyers, secrétariat d'examen... sont autant d'occasions d'arrondir des fins de mois parfois "difficiles". L'avantage, c'est que comme il s'agit de missions pour l'université payées à l'heure, elle peut toujours en refuser une si vraiment elle estime que ce n'est pas compatible avec ses révisions. "La priorité c'est les études", martèle la jeune fille, déterminée. Entre les cours, les révisions et le travail à la vie étudiante, il ne reste plus beaucoup de temps pour la détente. Coralie reconnaît d'ailleurs sortir assez peu et quand l'occasion se présente, c'est plutôt chez des amis. "Il n'y a pas vraiment des soirées étudiantes institutionnalisées dans le cadre de l'université", observe-t-elle.

Ce qu'elle aimerait, c'est dégager du temps pour rejoindre une association, voire en créer une qui viendrait en aide aux sans-abri. La vie étudiante aide à monter le dossier. "Mais je ne peux pas avoir un job, faire des études et en même temps m'occuper d'une association", regrette-t-elle.

Ambiance familiale

Si Coralie s'est longtemps imaginé interprète pour le cinéma, la professionnelle qu'elle a interviewée dans le cadre du PPP (Projet personnel et professionnel), en première année de licence, l'a mise en garde sur "les difficultés de rentrer dans le métier." Depuis, elle n'est plus tout à fait sûre de s'engager dans cette voie. D'autant que ses missions à la vie étudiante ont révélé chez elle un intérêt pour le travail social. "J'aime aider les autres", glisse la jeune fille.

Quand on évoque le choix nécessairement restreint de masters proposé par l'université de Toulon du fait de sa petite taille, Coralie éclate de rire : "Pour le moment, mon objectif est de décrocher ma licence, je verrai bien après. Mais une chose est certaine, j'aurai du mal à quitter le campus, je m'y sens tellement bien."

En attendant de choisir, la jeune fille compte bien continuer de profiter de l'ambiance familiale et conviviale qui règne à La Garde. "Ici, les gens se connaissent tous, on se sent plus proche des profs." Des arguments qui ont toutes les chances de peser dans les choix de poursuite d'études de Coralie.

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