Déçue par les études de commerce, Farah, 21 ans, a débuté en 2015 une licence pluridisciplinaire à l’Institut catholique de Paris, suivant des enseignements axés sur la théologie, la philosophie et l’anthropologie. Des études en humanités qui forment notamment aux métiers de la culture.
Une fois son bac ES en poche, Farah a d’abord tenté des études commerciales, à l’ESSEC, avant de raccrocher son tablier au bout de quelques mois. "La gestion, ce n’était vraiment pas pour moi, reconnaît-elle. Je voulais intégrer une licence axée sur la culture et les matières littéraires." L'étudiante de 21 ans a toujours aimé la littérature, l’histoire, mais aussi la philosophie et la théologie qu’elle a pu survoler au collège et au lycée dans des écoles catholiques. En 2015, elle choisit le cursus humanités de l’Institut catholique de Paris, comprenant des cours de théologie, d’anthropologie et de philosophie. "Des disciplines qui permettent d’appréhender le monde dans ses aspects culturels et élargir ma sphère de connaissances", affirme-t-elle.
En quoi consistent ses études ? "C’est une approche pluridisciplinaire de l’Homme et des sociétés à travers la considération d'aspects anthropologiques, culturels et religieux, en un socle commun de culture générale." La formation ouvre l’accès à des débouchés très divers : culture, communication, théologie, philosophie, droit… Des thèmes variés sont abordés, de la morale fondamentale à la phénoménologie, en passant par l’étude des Évangiles.
Des sujets qui fédèrent des étudiants passionnés : "On a tous de bonnes relations dans notre promo, grâce à notre intérêt pour les questions étudiées et les réflexions profondes. Cela donne lieu à des échanges intenses. Par ailleurs, les étudiants varient beaucoup en âge et en parcours, cela rend la rencontre enrichissante", apprécie-t-elle. Grâce à cette cohésion, ils se retrouvent souvent après les cours pour boire un verre, visiter un musée ou faire la fête. Le campus de la Catho, au cœur du quartier latin, s'y prête bien. "Entre les cours, on aime bien se poser dans l’herbe pour discuter, ou bien aller travailler à la bibliothèque."
Un foyer pour filles comme logement
Dès son arrivée à Paris, l’étudiante a loué un appartement dans le VIe arrondissement, à cinq minutes de la Catho, dans un foyer catholique réservé aux filles. Elle y appréciait la convivialité entre locataires. "Ce qui était sympa, c’est qu’on avait notre propre studio, mais aussi des parties communes qui permettaient aux locataires de passer du temps ensemble. J’y ai rencontré ma meilleure amie !" Le loyer était de 850 € par mois, pour un studio de 17 mètres carrés. Farah est désormais de retour chez ses parents dans les Yvelines.
La vie parisienne est une aubaine pour Farah, passionnée d’art et d’histoire. "Il y a tant de choses à faire quand on a du temps libre et qu’on aime la culture !, se réjouit-elle. "Dans le cadre de notre cursus, nous avons visité des églises et des musées avec notre enseignante d’histoire de l’art, ce qui permet d’avoir une approche concrète des sujets étudiés."
Arrivée en troisième année, Farah se penche maintenant sur son avenir professionnel. Elle aimerait que cette licence en humanités soit une première étape vers son objectif : la communication événementielle autour de thématiques culturelles. "J’espère un jour pouvoir travailler au sein du service de communication d’un musée, par exemple. Dans cette optique, je compte m’orienter après ma licence vers un master en management culturel", domaine dans lequel ses connaissances promettent d’être utiles.