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3e année de licence : partiels, stage, méthodo... Les conseils clés des tuteurs pour assurer en master

3e année de licence, tutorat master
En 3e année de licence pensez à écrire vos fiches à la main. Sur la photo les tuteurs Germain et Julien. © DR
Par Camille Jourdan, publié le 24 avril 2025
5 min

Pour les étudiants en L3, c'est aussi la fin du premier cycle universitaire. Une période à anticiper et à préparer : des tuteurs de master donnent leurs conseils à l'Etudiant.

La fin de l’année approche à grands pas ! Etudiants en L3, vous voilà dans la dernière ligne droite avant de décrocher votre précieux diplôme après – au moins – trois ans à l’université. Entre les examens, le choix de votre master, ou encore un éventuel stage, des tuteurs et tutrices de master vous donnent quelques conseils pour gérer une fin d’année qui peut s’avérer intense.

Assurer ses derniers partiels

Première étape : les partiels. "Si votre méthode de révision a fait ses preuves en L1 et L2, il faut la conserver", assure Germain, tuteur et étudiant en M2 de Droit pénal des affaires publiques et privées à l’université Toulouse Capitole.

Cyppora confirme : "Il faut savoir si on a une mémoire plutôt visuelle ou auditive, et trouver sa propre méthode", conseille cette étudiante tutrice en M2 Langues, Littératures et Civilisations Etrangères (LLCER) Anglais, à l’université Jean Moulin Lyon 3.

Asiya, étudiante en Droit des contrats et droit des événements sportifs et culturels, à Lyon 2, préconise d’"écrire ses fiches à la main", pour faciliter la mémorisation et garder l’habitude de l’écriture manuscrite. "Puis mettez vos révisions en commun avec vos amis."

Grâce à des sites comme Quizlet, vous pouvez aussi créer vos propres quizz ou flash cards, pour tester vos connaissances. N’hésitez pas non plus à enrichir vos cours avec des ressources extérieures à vos cours : revues juridiques, des articles scientifiques ou de presse... Cela pourra vous être utile pour certains exercices, comme la dissertation.

Toujours revoir les méthodes

Une fois le cours maîtrisé, place à la maîtrise de la méthodologie. "Il faut s’entraîner en conditions réelles", recommande Julien, en M2 de Droit public des affaires. "En droit, plus vous maîtriserez le mécanisme du syllogisme juridique, moins vous perdrez de temps le jour de l’examen pour faire le lien avec votre cours", estime celui qui œuvre au sein de l’Association des tuteurs en droit et sciences politiques à l’université de Montpellier.

Pour les matières qui exigent la maîtrise de certaines méthodes de calcul, ou encore pour des exercices comme la traduction, l’entraînement permet de créer des automatismes. Côté dissertation ou commentaire de texte, Cyppora donne son astuce : "Prenez une heure pour travailler sur un sujet. Vous trouvez une problématique, et vous faites un plan détaillé, avec des bullet points et des mots-clés."

Tous les tuteurs s’accordent aussi sur l’importance de connaître les attentes de vos enseignants ; n’hésitez pas à discuter avec eux !

Confirmer ses choix de master

La fin de cette L3 est aussi le moment du choix de votre master. "Il faut opter pour des parcours qui vous plaisent, dans lesquels vous avez vraiment envie d’aller, note Germain, et ne pas vous limiter en termes géographiques. Les deux ans de master peuvent être l’occasion de découvrir une nouvelle ville !"

Faire un stage à la fin de cette troisième année peut aussi vous permettre d’affiner vos choix de parcours, et de parler de cette expérience professionnelle lors de vos éventuels entretiens de sélection. Mais si certains masters requièrent une expérience professionnelle auprès de ses candidats, ce n’est pas le cas de tous : "Ne pas avoir fait de stage ne m’a pas empêchée d’être acceptée dans mon master", rassure par exemple Asiya.

En l’attente des résultats sur la plate-forme Mon Master, Julien préconise de se renseigner auprès des directeurs et directrices de master, mais aussi auprès d’anciens étudiants : "Il faut savoir si le parcours est professionnalisant ou plutôt orienté vers la recherche, quelle est l’ambiance, à quoi correspondent précisément les enseignements…"

Se préparer aux entretiens de sélection

Préparez-vous aussi à vous présenter de manière claire et concise, tout en sachant exprimer votre choix de master, et en quoi il est "en cohérence avec votre parcours", recommande encore Julien. Le tuteur livre enfin quelques méthodes pour s’exercer avant le jour J : "Parlez à voix haute devant un miroir, pour observer vos mimiques, et essayer d’éliminer au maximum les gestes parasites que vous pouvez faire avec les mains. Puis recommencez devant un proche", ou avec des tuteurs et tutrices !

Lorsque vous recevrez les réponses à vos choix, ne vous précipitez pas. Bien sûr, si vous êtes d’emblée accepté dans le master de vos rêves, validez cette option, d’autant que vous libérerez peut-être des places dans d’autres cursus. Mais si vous êtes sur liste d’attente pour l’un de vos parcours favoris, ne désespérez pas, rassure Germain : "Certains sont parfois loin sur la liste complémentaire, et finissent par obtenir le master qu’ils veulent !"

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