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Décryptage

Qu’apprend-on en licence de lettres ?

Les licences de lettres classiques ou modernes nécessitent une capacité à travailler en autonomie.
Les licences de lettres classiques ou modernes nécessitent une capacité à travailler en autonomie. © Adobe Stock/qunica.com
Par Cécile Marchand-Ménard, publié le 01 octobre 2024
1 min

Axées autour de l’étude de la littérature et des langues, les licences de lettres s’adressent à des étudiants férus de lecture et d’écriture. Elles mènent le plus souvent vers les métiers de l’enseignement, de l’édition, de la communication ou des médias.

Si vous aimez le français et les langues étrangères ou anciennes, écrire, décortiquer des textes et les questionner… La licence de lettres semble faite pour vous. En trois ans, après un baccalauréat général le plus souvent, elle permet à ses étudiants de "développer leurs compétences rédactionnelles, leur capacité à analyser l’écrit et argumenter ainsi que leur connaissance de la littérature et leur capacité à en parler", résume Anne-Pascale Pouey-Mounou, responsable pédagogique de la licence de lettres classiques de Sorbonne Université.

Lettres modernes ou lettres classiques ?

Attention, il convient de différencier la licence de lettres modernes et la licence de lettres classiques. "La licence de lettres modernes se concentre autour de l’étude de la littérature française et de la littérature comparée. Elle met l’accent sur la maîtrise de la langue, l’analyse du style, etc. La licence de lettres classiques inclut, elle, une part importante d’étude du grec et du latin", précise Anne-Pascale Pouey-Mounou.

En licence de lettres, savoir travailler en autonomie

Comme tout parcours universitaire, les licences de lettres classiques ou modernes nécessitent une capacité à travailler en autonomie. Au-delà d’une vingtaine d’heures de cours magistraux et de travaux dirigés (alliant méthodologie d’exercices écrits et présentations orales), les étudiants doivent fournir un travail personnel régulier.

"Les étudiants sont encadrés, aiguillés, il y a un contrôle continu en plus des partiels de fin de semestre. Mais, ils sont 700 par promotion dans un amphithéâtre, nous ne pouvons donc pas être derrière chacun d’entre eux", explique Anne-Pascale Pouey-Mounou.

Après une licence de lettres, la poursuite vers un master

Après une licence de lettres, il est courant de poursuivre son cursus vers un master plus spécialisé. Les cours de grec et latin, de traduction, de grammaire, de rhétorique, de littérature française, étrangère ou comparée dispensés en licence préparent, en effet, à explorer différentes voies. "De nombreux étudiants s’orientent vers le master MEEF (Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation), les concours d’école de journalisme, mais aussi des masters en littérature, langue française, linguistique, des masters spécialisés dans les métiers de l’édition, la communication, la recherche…" énumère Anne-Pascale Pouey-Mounou.

Certains étudiants entrent toutefois directement sur le marché du travail. Il est par exemple possible de présenter plusieurs concours de la fonction publique après une licence de lettres, tel que celui de bibliothécaire, ou de chargé d’études documentaires. "Avec la réforme qui permettra de passer les concours de l’enseignement après la licence, des étudiants en lettres pourront aussi s’orienter vers cette voie", explique par ailleurs Anne-Pascale Pouey-Mounou.

Après une poursuite d’étude ou non, les étudiants en lettres peuvent ainsi devenir enseignant, journaliste, travailler dans les métiers du livre, de la documentation…

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