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Partiels ou contrôle continu : quelle forme pour l'évaluation à l'université ?

ADOBE - évaluation à la fac
Des examens finaux mais aussi des partiels et des travaux dirigés : à l'université, l'évaluation prend de nombreuses formes. © YY apartment/AdobeStock
Par Amélie Petitdemange, publié le 22 novembre 2019
4 min

Vous étudiez à l'université ? Les fameux partiels ne vont pas tarder à arriver, souvent courant janvier. Ils complètent le dispositif de contrôle continu. L'Etudiant fait le point pour vous aider à réussir.

En matière d'évaluation à l'université, les célèbres "partiels" ne sont que la partie émergée de l'iceberg. En effet, l'examen terminal, via le partiel, alterne avec un contrôle continu, dans des proportions qui dépendent des universités et des filières de formation.

Des matières plus "légères"

En droit, en économie-gestion et dans de nombreuses spécialités des sciences humaines et sociales, vous aurez des "petites matières", avec uniquement un cours magistral, sans TD (travaux dirigés) qui l'accompagnent. Ces matières peuvent donner lieu à une note unique, obtenue lors d'un examen organisé à la fin du semestre.

Attention donc à travailler vos cours dans ces disciplines tout au long du semestre de manière autonome, même si rien ne vous y oblige. La stratégie de la "dernière minute" est plus que risquée !

Il arrive aussi que ces matières soient évaluées à l'aide de plusieurs contrôles au cours du semestre, par exemple lorsque l'université développe le contrôle continu intégral (c'est le cas de plusieurs d'entre elles), ou bien lorsque vous êtes en petits effectifs, ce qui facilite l'organisation de ces évaluations.

Des matières fondamentales

Dans les "grosses matières", fondamentales, pour lesquelles vous allez suivre des cours magistraux mais aussi des travaux dirigés, en plus petit groupe, votre note finale sera déterminée par un jeu de pourcentages.

Par exemple, le contrôle régulier opéré chaque semaine en TD via divers contrôles (un exposé devant la classe, un examen blanc, une note de participation orale, des exercices à rendre, etc.) comptera pour 70% de la note, tandis que l'examen terminal, réalisé sous forme de partiel en fin de semestre, en représentera 30%.

À noter : dans les filières scientifiques, cette distinction a moins de sens car vous aurez souvent un TD ou un TP pour accompagner le cours magistral dans toutes les matières.

Quid des mentions à l'université ?

Au baccalauréat, la règle est la même pour tous : pour décrocher la mention très bien, par exemple, il faut plus de 16/20 de moyenne. À l'université, les mentions peuvent dépendre de votre établissement.

Avec une tradition très largement adoptée par les universités, calquée sur celle du bac :
- mention passable : vous devez avoir entre 10/20 et 12/20
- mention assez bien : entre 12/20 et 14/20
- mention bien : entre 14/20 et 16/20
- mention très bien : à partir de 16/20

Mais il existe des exceptions, principalement en droit. À l'université Paris 2-Assas ou à Paris 1-Panthéon-Sorbonne, la barre pour obtenir la mention assez bien est ainsi fixée à 13/20, celle de la mention bien à 15/20, et il faut décrocher 17/20 pour la mention très bien.

Autre règle adoptée par certaines universités : si vous êtes passé par les rattrapages, quelle que soit la note finale, vous pourrez parfois être privé de mention.

N'oubliez pas qu'une mention en licence, au-delà de la satisfaction qu'elle procure, a son utilité au moment de l'entrée en master. Depuis 2017, les universités peuvent en effet sélectionner les étudiants pour l'entrée en master 1.

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