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Puis-je être amené(e) à redoubler à l’université ?

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A l'université le redoublement est rare. Vous pourrez passer dans l'année supérieure même si vous n'avez pas complètement validé l'année en cours. © Deepol/Plainpicture
Par Amélie Petitdemange, publié le 27 novembre 2019
3 min

Que se passe-t-il lorsque vous ne validez pas votre année d'études ? À l'université, vous pourrez souvent passer dans l'année supérieure... même si vous n'avez pas validé votre année en cours. Explications.

Si vous n'obtenez pas le 10/20 nécessaire à la fin de votre année – malgré la compensation entre vos deux semestres et la session de rattrapage –, il vous reste certaines matières non validées.

Des matières de(s) l'année(s) précédente(s) à rattraper

Pour éviter de vous faire suivre une année parfois quasi "blanche", avec seulement deux ou trois matières "ratées", les universités vous laissent en général accéder à l'année suivante, à condition de repasser les matières non validées. Ce qui engendre un rythme de travail extrêmement exigeant !

Les étudiants concernés, parfois dénommés dans le jargon universitaire des "AJAC" (ajournés mais autorisés à composer dans l'année supérieure), pouvaient jusqu'à présent arriver en licence 3 (troisième année d'études) sans avoir validé certaines matières... datant du premier semestre de L1 ! Une situation extrême, en voie de disparition.

Des limites pour éviter un échec programmé

Les universités ont en effet mis en place des règles plus strictes : le plus souvent, si vous pouvez passer en L2 sans avoir validé un semestre de L1, et en L3 avec des matières de L2 non validées, vous ne pourrez en général plus passer en L3 avec des matières non validées datant de votre L1.

Certaines universités fixent par ailleurs un nombre de crédits ECTS ou d'unités d'enseignement minimal à obtenir pour pouvoir opérer l'inscription dans l'année supérieure avec des matières de retard. Pour éviter un passage en L2 par exemple avec un trop grand nombre de matières de L1 à repasser en même temps... ce qui mène souvent droit à l'échec. Il y a beaucoup de variantes selon les universités, qui gèrent en outre ces questions au cas par cas. À vous donc de bien vous renseigner.

A l'Université Paul-Valéry Montpellier 3, par exemple, cette disposition en peut concerner que deux années consécutives (L1/L2 ou L2/L3) et l'étudiant doit avoir cumulé au minimum 40 crédits ECTS au cours de l'année.

Et surtout : n'oubliez pas que tous ces outils pour se rattraper ne sont que des soupapes de sécurité, en cas d'accident de parcours. Il ne faut en aucun cas miser dessus pour réussir à passer les années... sans se mettre véritablement au travail !

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