Une journée en licence de psycho : "Il y a beaucoup de travail mais je m'y m’attendais", confie Maud
VIDEO. Chaque année, des milliers de lycéens décident d'intégrer une licence de psychologie. Mais à quoi ressemble le quotidien en première année ? Maud, étudiante à l’université Paris Cité, nous fait découvrir sa réalité.
"Mon Ipad, tous mes chargeurs, mes cours…" Comme tous les matins, Maud commence sa journée par remplir soigneusement son sac. Du soin adressé à ses cours qu’elle réécrit un à un, au rangement de ses travaux en TD : le désordre ne semble pas avoir sa place dans le quotidien de l’étudiante. Dans une heure, elle entamera sa journée la plus légère de la semaine : un petit 12h45 / 17h10.
L’organisation : le maître mot de la licence de psychologie
"On a tous les cours que l’on veut en avance sur la plateforme de l’université" explique avec sérieux l’étudiante. À plus de 600 dans la promotion de première année, chacun développe ses stratégies pour réussir les partiels. Si certains ne manqueraient pour rien au monde un cours magistral, Maud préfère ficher les cours de la journée. Sur son papier rose, les graphiques du cours de statistiques sont rendus moins austères et les schémas de la psychologie cognitive simplifiés.
Ici, les journées de travail peuvent être très longues. "J’ai préféré avoir tous mes cours en condensé, plutôt que de les avoir tous éparpillés sur la semaine", confie-t-elle.
Alors pour assister à tous les enseignements, l’emploi du temps de Maud est réglé comme sur du papier à musique. Même en amphithéâtre, pas le temps de traîner : il faut partir du cours si l’on ne veut pas sauter un repas avant de filer au TD d’anglais de l’après-midi.
Les études de psychologie, une filière interdisciplinaire
Comme beaucoup, Maud a rejoint la licence de psychologie sans idée arrêtée sur son futur métier. "J’aimerais soit être psychologue avec les enfants, soit peut-être institutrice, on verra quel master j’aurai !"
Maud s’est réorientée au deuxième semestre, délaissant les enseignements sociaux de la psychologie pour se recentrer sur une approche plus scientifique.
À 17h45, les cours touchent à leur fin. Maud souffle enfin en franchissant la porte de son petit studio étudiant. Quand elle n’est pas à son baby-sitting du soir, elle profite de sa soirée pour se reposer et se déconnecter de la faculté. Car demain, dès l’aube, les cours reprendront.