Université : les 10 bonnes raisons de choisir la fac

Vous envisagez d’intégrer un cursus à l’université. Voici dix bonnes raisons qui vont vous donner définitivement envie de rejoindre les bancs de ces établissements.
1. Pour trouver sa voie progressivement
Si les universités décident elles-mêmes de ces passerelles, c’est souvent la proximité entre les disciplines qui jouera dans le processus d’équivalences et de validations d’acquis. Par exemple, passer d’une licence LEA (langues étrangères appliquées) à une LLCER (langues, littératures et civilisations étrangères et régionales) serait envisageable, alors que si vous souhaitez changer radicalement de domaine, vous devrez sans doute reprendre en première année de cursus.
2. Pour gagner en autonomie
Vous pourrez aussi y commencer une activité sportive à moindres frais, trouver un job étudiant dans votre faculté, vous engager dans une association étudiante. Pour ceux et celles qui arrivent à trouver le bon rythme, l’université est alors synonyme d’émancipation.
3. Pour les disciplines qu’on apprend qu’à la fac
Que ce soit en droit, matière qui n’est pas enseignée au lycée, ou en médecine avec la PACES (première année commune aux études de santé) pour les étudiants qui se destinent à l’une des quatre filières médicales (dentaire, médecine, pharmacie ou maïeutique).
L’université est également l’endroit incontournable pour étudier les sciences humaines (notamment les humanités et certaines sciences sociales) : 60 % des étudiants inscrits en 2016 étaient d’ailleurs dans une filière SHS (sciences humaines et sociales).
4. Pour des études de proximité
Avec quelque 80 établissements disséminés sur l’ensemble du territoire, l’université est accessible quel que soit son lieu d’habitation. D’ailleurs, dans le palmarès 2017 des villes où il fait bon étudier de l’Etudiant, on retrouve des villes moyennes plébiscitées par les étudiants eux-mêmes telles que Chambéry, La Rochelle, Limoges, Pau et Troyes. Des structures universitaires plus proches, un cadre de vie agréable dans des villes à taille humaine, des coûts moins élevés, un stress de l’installation en moins, c’est l’avantage de la proximité.
5. Pour faire de la recherche
6. Pour des études moins chères
Côté cotisation à l’assurance-maladie, la prochaine rentrée sera l’occasion d’une modification importante : les étudiants rejoindront le régime général de Sécurité sociale et ne cotiseront plus aux mutuelles étudiantes, pour lesquelles ils déboursaient 217 € en 2017. Elle sera remplacée par une contribution annuelle de 90 €.
7. Pour ses formations d’"excellence"
Pour les étudiants qui hésitent avec les classes préparatoires, le choix d’une filière sélective à l’université peut être une bonne solution. On compte environ 120 doubles licences.
Il existe d’autres cursus universitaires sélectifs en vogue : par exemple, la filière internationale, à l’image de la licence économie-gestion à l’université Rennes 1, ou encore les masters en sciences de la vigne et du vin à l’université de Bordeaux. La majorité des cours y sont dispensés en langue étrangère, et une période de mobilité à l’étranger est souvent obligatoire.
8. Pour des équipements d’innovation pédagogique
Une petite trentaine d’entre elles disposent désormais de learning labs, qui mettent à disposition des étudiants du matériel modulable – des chaises et des tables mobiles, des Post-it, des ordinateurs et des tablettes – et high-tech comme des robots de téléprésence ou des Google Glass à l’instar de l’université catholique de Lille ou de l’université Grenoble-Alpes. Les fablabs – ces ateliers de fabrication nés au MIT (Massachusetts Institute of Technology) à la fin des années 1990 – proposent, eux, un arsenal de machines (imprimante 3D, découpeuse laser, etc.), permettant de passer rapidement du concept au prototypage.
9. Pour une orientation renforcée
Au lycée, l’orientation sera renforcée avec l’avis du conseil de classe, et des "attendus" seront fixés à l’entrée de chaque licence. La plate-forme Parcoursup vient remplacer APB dès cette année. Les parcours de licence seront aussi personnalisés. Ainsi, les étudiants définiront, au sein d’un contrat de réussite et avec des directeurs d’études, un parcours sur mesure. Il sera alors possible de suivre sa licence en deux, trois ou quatre ans, avec la validation de modules.
10. Pour s’insérer sur le marché du travail à bac+5
Si le taux d’échec en première année de licence est connu, l’université insère bien ses titulaires d’un bac+5. Trente mois après leur entrée dans la vie active, 90 % des diplômés de 2013 avaient trouvé un emploi, un chiffre en hausse par rapport à la promotion précédente, selon les données 2016 du ministère. Des emplois stables à 73 % et dont le salaire médian s’élève à 1.900 € net par mois. Ces chiffres ne doivent toutefois pas cacher des disparités importantes entre les champs disciplinaires, les diplômes de sciences dures s’insérant mieux sur le marché du travail que leurs homologues des sciences humaines.