Phoenix CMS Accéder au BO
Témoignage

Université : les réactions des étudiants après leurs partiels

De gauche à droite : Tom, Elodie et Olympe.
De gauche à droite : Tom, Elodie et Olympe. © Photos fournies par les témoins
Par Ugo Servol, publié le 23 janvier 2025
4 min

Les examens du premier semestre viennent tout juste de se terminer. L’Etudiant a recueilli les témoignages de quatre élèves en licence qui reviennent sur leur début d’année universitaire, leur ressenti à la sortie des partiels et sur leurs attentes concernant le second semestre.

Qu’ils aient lieu en décembre, juste avant les vacances, ou en cette rentrée de janvier, les partiels du premier semestre sont cruciaux et déterminent la suite de l’année pour les étudiants. 

Un premier semestre intense

"En licence, la première moitié de l’année est très chargée, nous explique Olympe, en double diplôme de droit français-allemand à l’université Paris-Panthéon-Assas (75). Surtout qu'on doit valider la plupart de nos matières importantes pendant ces premiers partiels."

Élodie, en deuxième année de BUT QLIO à l’IUT de Nantes (44) partage le même ressenti, "on peut vite perdre le fil pendant le premier semestre. Perso, j’ai dû faire quelques impasses et me concentrer sur les matières les plus importantes".

Des partiels cruciaux donc, obligeant les étudiants à prévoir des révisions sérieuses. "J’ai révisé pendant presque un mois et aussi pendant les vacances de Noël pour être prête", illustre Gabrièle en licence information communication à Reims (51).

"La période de révision était assez intense certes, mais la semaine de partiels a été une formalité de mon côté", nuance Tom, en double licence économie-gestion et LEA à CY Cergy Paris Université (95). Ce dernier conseille notamment de "bien se préparer afin d’appréhender sereinement les partiels. On peut, par exemple, faire des fiches tout au long du semestre pour que les révisions soient plus simples". 

Des étudiants assez mitigés à la sortie des épreuves

"Je ne dirais pas que c'était facile, les profs nous ont bien stimulés, si on peut dire ça comme ça", ironise Olympe. "Je n’ai aucune idée de mes notes, mais j’aimerais bien avoir la moyenne, pour valider mon année", avoue Gabrièle à l’orée des résultats. 

Les partiels ont été plus ou moins compliqués pour les étudiants, mais ces derniers ne semblent, en revanche, pas surpris par le niveau des épreuves. "Le niveau des partiels correspondaient globalement à celui des cours pendant le premier semestre, donc ça va", explique Elodie en BUT à Nantes. 

La pression des partiels

La période des examens est source de préoccupation pour un grand nombre d’élèves en licence. Tom affirme avoir eu "une légère pression par rapport au programme ECOTOPIA (permettant de partir à l’étranger en L2) de son université. En effet, notre classement lors des partiels du premier semestre est déterminant. On doit avoir de très bons résultats afin de pouvoir partir dans le pays que l’on désire."

Olympe déclare, quant à elle, que "certains étudiants pètent des câbles à l’approche des partiels, surtout en L1". D’après Elodie, "il faut apprendre à gérer son stress, la période des examens est dense donc si tu ne gères pas la pression, tu risques de louper tes partiels". 

Cap sur la suite de l’année universitaire

Alors que les résultats des partiels de décembre-janvier ne sont pas tous tombés, les étudiants en licence entament d’ores et déjà la seconde partie de l’année. 

Gabrièle paraît assez confiante de son côté. "Je considère que je suis une grande bosseuse, donc je ne mets pas de pression pour le second semestre, je travaille puis je verrai bien ce que cela donnera."

Un sentiment partagé par Tom : "J'ai trouvé mon rythme et je vais continuer sur cette lancée. J’ai moins de pression sur le semestre à venir, les partiels de décembre étaient déterminants pour mon classement contrairement à ceux de fin d’année scolaire". 

Mais tous les étudiants n’abordent pas la suite avec sérénité. Après des premiers partiels difficiles, Elodie "compte beaucoup sur le second semestre pour valider son année".

"Je sais que je n’ai pas eu des notes incroyables, donc je vais devoir charbonner au second semestre. J’aurais une majeure en moins, ce qui signifie plus de temps et la possibilité d’avoir une vie sociale en parallèle. Je fais notamment de l’associatif à côté des cours", nous témoigne Olympe.

Vous aimerez aussi

Contenus supplémentaires

Partagez sur les réseaux sociaux !