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Sécurité : la localisation du lycée et la sélection à l’entrée

mis à jour le 15 juin 2011
1 min

« La violence scolaire date de longtemps, et elle a été présente toujours et partout (y compris dans les établissements les plus huppés), même si elle peut prendre des formes et des intensités quelque peu variables dans le temps et selon les secteurs scolaires », assure l’historien de l’éducation Claude Lelièvre dans son livre « Histoires vraies des violences à l’école ». Selon l’enquête SIVIS 2009, parmi le décile des établissements les plus violents, environ 40 % relèvent de l’éducation prioritaire. Dans les lycées de centre-ville, notamment les lycées généraux et technologiques, la sécurité est un problème moins prégnant. « Nous venons de remplir le dossier « diagnostic de sécurité » qui permet de lister les points faibles dans les établissements [une idée de Nicolas Sarkozy de 2009, NDLR ]. Mais nous sommes dans un lycéen napoléonien, de centre-ville, donc ce n’est pas notre priorité, déclare Patrick Fournié, proviseur du lycée Henri-Poincaré à Nancy. Certaines zones géographiques bien précises (Ile-de-France, zones périurbaines des grandes agglomérations) sont davantage concernées, de même que les collèges et les lycées professionnels ». Même son de cloche au lycée Pasquet, à Arles : « Arles est une ville sereine, le lycée est situé en centre-ville. Il n’y a pas de souci majeur, pas d’intrusion, pas de trafic dans le lycée, un peu autour mais c’est facile à gérer vu la taille de la ville. Les forces de l’ordre sont disponibles. À Marseille, elles ne venaient jamais quand je les appelais ! », témoigne Christian Rousselot, le proviseur du lycée.


Virginie Bertereau
 

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