Certification en anglais : quel niveau est exigé pour étudier à l’étranger ?
Pour étudier à l’étranger, il est recommandé d’avoir un bon, voire très bon, niveau d’anglais. Des certificats, comme le TOIEC ou l’IELTS, permettent de valider vos compétences linguistiques. Encore faut-il choisir le plus adapté à votre projet et votre destination. Petit tour d’horizon.
Que ce soit pour passer un an en Hongrie avec le programme Erasmus+, pour obtenir un double diplôme au Canada ou pour effectuer votre master dans une université américaine, l'anglais va vous être indispensable.
Certes, vous aurez tout le temps d’approfondir vos compétences linguistiques pendant votre séjour à l'étranger, mais une préparation s'impose. Les établissements européens et internationaux ont souvent des exigences précises, vérifiez le niveau d'anglais requis et la certification pour en attester avant de partir.
TOELF, TOEIC, IELTS, Cambridge : quelles différences ?
La plupart du temps, les universités et écoles à l’étranger vont vous demander de joindre un certificat d’anglais à votre dossier de candidature. TOEFL, TOIEC ou IELTS… Différents diplômes existent et sont largement reconnus à l’international.
Parmi les tests américains, le TOEFL est l’examen d’anglais le plus recommandé dans l’enseignement supérieur, tandis que le TOIEC est davantage observé dans le milieu professionnel. Certaines universités peuvent toutefois reconnaître ce certificat. L’IELTS et les examens de Cambridge (B2 First, C1 Advanced…) sont, quant à eux, des certificats délivrés par des organisations britanniques.
Des tests d'anglais spécifiques à une université ou un pays
"Le certificat requis peut dépendre du pays de destination, explique Yvan Floret, référent Cambridge pour l’enseignement supérieur. Les pays du Commonwealth (fédération d’anciennes colonies britanniques) comme le Canada ou l’Australie, privilégient les examens délivrés par Cambridge. Mais aux États-Unis, certaines universités préfèrent le TOEFL, le diplôme américain. Quel que soit le pays, il faut bien se renseigner sur l’université de son choix, car chacune demande un test bien spécifique."
Le score obtenu à ces évaluations permet de déterminer votre niveau d’anglais. Pour un séjour Erasmus+, il est souvent recommandé d’avoir le niveau B2 de Cambridge English, c’est-à-dire la capacité à communiquer avec aisance et à comprendre l’essentiel d’un texte complexe.
Objectif : s'exprimer couramment en anglais
Cependant, hors Erasmus+, une majorité de programmes d’études anglophones exigent le niveau C1. "C’est le niveau d’anglais qui convient à un contexte académique, souligne Yvan Floret. Il signifie qu’on peut rédiger des dissertations en anglais, s’exprimer de manière fluide. La plupart des universités à l’étranger demandent le certificat C1 Advanced délivré par Cambridge, ou bien son équivalent au TOEFL."
De nombreuses universités anglophones prestigieuses, ou encore des écoles d’ingénieurs et de commerce internationales, demandent également le niveau C1.
S'entraîner aux tests et réviser son anglais le plus possible
Pour obtenir le précieux sésame, vous pouvez par exemple suivre des cours supplémentaires dans le cadre du lycée ou de vos études supérieures. "L’université de Strasbourg a mis en place un partenariat avec l’institution du British Council pour préparer les examens d’anglais, explique Ségolène Bidois, chargée de mobilités internationales à l’Unistra. Nous avons une cellule de certification en langues qui encadre les élèves et organise les examens au moment des candidatures pour l’étranger, c’est-à-dire un an avant le départ. "
Pour étudier à l’étranger, il faut donc préparer son projet de départ bien en amont et s’entraîner aux tests d’anglais suffisamment tôt. D’autres modes de préparation, comme les cours privés dans une école de langue, permettent de s’entraîner pour ces différents tests. "Il est important de se familiariser avec le format de l’examen, conseille Yvan Floret. Comme pour le permis de conduire, il faut bien connaître les types d’épreuves, car chaque concours a ses attentes."
